Ville est très ancienne. Arris était un chef-lieu des Gétules (Zénète) Berbères qui se sont soulevés contre Rome. A l’époque, les historiens les appelaient les Maures. Il s’agit d’une population qui était établie dans la région depuis longtemps. On sait maintenant que les Gétules, au départ, étaient concentrés dans l’ancienne Libye et après ils se sont multipliés. On trouve deux catégories de populations, les romanisés (citoyens romains) et les non romanisés (rebelles ou maures ou peuple barbares).
Les recherches nous révèlent l’importance des inscriptions trouvées à Arris. Ces inscriptions datent d’entre le dernier quart du 5ème siècle et le début du deuxième tiers du 6e siècle.
C’est, semble-t-il, en 1850 que l’on voit apparaître pour la première fois le nom d’Arris dans un document écrit. Cette année-là, au début du mois de juin, une importante colonne militaire placée sous les ordres du général de Saint-Arnaud, le futur organisateur du coup d’État qui allait rétablir le pouvoir impérial le 2 décembre suivant, avait descendu la vallée de l’oued El-Abiod, au retour d’une expédition qui, de Batna, l’avait conduite jusque dans les lointains Némentchas.
ARRIS : Le hameau industriel projeté en 1920-1925 évolue en simple centre administratif en 1929. Il est construit peu après. Il est érigé en commune par arrêté du 12 janvier 1957, avec le douar Oued Labiod. Une section administrative spécialisée porte son nom.
Cette petite ville, peuplée en 1960 de 8 116 habitants dont 120 européens, ne fera guère parler d’elle jusqu’à ce jour du premier novembre 1954 où le monde apprendra que la montagne s’est insurgée, que les autorités locales se sont trouvées bloquées pendant quelques jours et que l’un des principaux chefs de la révolte, Ben Boulaïd, ne verra pas l’Algérie indépendante en 1962.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité du Sud-est algérien.
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Jean-Claude ROSSO