Pendant la décennie 1860-1870 un temps d’arrêt dans la marche de la colonisation est imposé par le gouvernement impérial qui avait conçu de faire de l’Algérie un royaume arabe. Ce projet, qu’ils combattirent très énergiquement, empêcha le maréchal PELISSIER, gouverneur général, et M. MERCIER-LACOMBE, sous-directeur général des affaires civiles, de donner à la colonisation l’impulsion qu’ils lui avaient imprimée au début de leur administration dans la province d’Oran.
Tous leurs efforts vinrent échouer contre les tendances d’une politique anti-colonisatrice qui marqua d’une façon si pénible pour l’Algérie la période de 1860 à 1870.
Néanmoins des centres ont été créés aux périodes précisées : Bouguirat et Mocta-Douz (1862) ; Les Trembles et Sidi-Khaled (1863) ; Oued-Imbert (1864) ; Palikao et INKERMANN (1870).
INKERMANN : Centre de population créé par décret du 28 janvier 1870, sur le territoire de l’oued Riou, érigé en commune de plein exercice par décret du 6 janvier 1891.
C’est en souvenir de la sanglante et victorieuse bataille s’étant déroulée en Crimée, au cours de laquelle les Zouaves du général BOSQUET avaient, baïonnette au canon, escaladé les pentes de l’Alma, jugées inaccessibles par les Russes et occupé la ville d’Inkermann que ce nom fut donné au nouveau Centre de Colonisation, et c’est aussi un souvenir de ce fait d’armes, que ce pont qui à Paris enjambe la Seine et dont une statue de pierres est l’ornement, est appelé Pont de l’Alma.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette localité, peuplée en 1960 de
13 342 habitants dont 1 272 européens.
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Jean-Claude ROSSO