La plaine d’Alger reçut de France ses premiers colons ; ils eurent à combattre un ennemi redoutable, la fièvre paludéenne : la Mitidja était dans son ensemble un immense marécage, qu’il fallut dessécher par des canaux d’irrigation, et plus tard assainir par des plantations d’eucalyptus. Le sol néanmoins se montra si riche, les facilités de communications devenues si grandes, que les créations des villages se succédèrent rapidement mais avec des difficultés liées à l’insécurité et au peuplement.
C’est le général LAMORICIERE, qui élu à l’Assemblée législative, a provoqué le décret de cette Assemblée du 19 septembre 1848, qui a ouvert un crédit de 50 millions pour l’établissement des colonies agricoles en Algérie, des études préparatoires pour la colonisation de la province d’Oran avaient été antérieurement faites et publiées sous sa direction. Il était favorable à la Colonisation d’Algérie où il a beaucoup combattu.
BOURKIKA habitée, dans le principe par 13 familles allemandes, l’a été depuis par les transportés politiques de décembre 1851. Grâce à leurs travaux, le territoire de BOURKIKA est en grande partie défriché.
Notre village, BOURKIKA (nom d’un oued proche signifiant le père de la maigre) date de 1855. Il est situé côté occidental de la Mitidja et érigé en commune de plein exercice par décret du 25 mars 1874.
C’est la vigne qui fit de BOURKIKA une commune riche. En 1938, elle occupait 3.848 hectares sur 4279, soit 90% des terres cultivées, avec un rendement de 83 hectolitres à l’hectare.
BOURKIKA a le plus fort pourcentage de propriétés dépassant 40 hectares a des 28 communes de la plaine : 50,98 % devant Attatba (48,93%), Ameur- El-Aïn (40 %) loin devant El-Affroun (11,26 %). La presque totalité des terres cultivées, 78%, sera constituée par des vignes au rendement élevé (70 hl/ha) ce qui fera de BOURKIKA une des plus fortes productrice de vin de la Mitidja
Vous invite à découvrir l’histoire de cette localité peuplée en 1960 de 3 719 habitants dont 359 européens ;
BONNE JOURNEE A TOUS
Jean-Claude ROSSO