LEGENDE : « Des nomades, épuisés par la marche, s’arrêtaient pour se désaltérer au bord de la rivière qui descend des monts des Ouled-Naïl. Ils y plantaient leurs tentes. C’était une station bien connue. Vers le sixième siècle de l’Hégire, le chérif Sliman BEN-RABIA et les talebs Si-TAMER et Si-DEÏM, séduits par la beauté du site, se décidèrent à y construire une mosquée et à y faire souche. Mais comment nommer ce beau lieu se demandèrent-ils un jour qu’ils se promenaient ensemble ? En ce moment, une négresse passait ; elle appela sa chienne : Saada ! Saada ! (Un mot qui veut dire heureuse !). Ce fut un trait de lumière. Ils résolurent d’appeler la nouvelle cité BOU-SAÂDA, Bou signifiant « père ».

La Régence d’ALGER capitula le 5 juillet 1930, puis le 10 octobre 1837 la ville de CONSTANTINE est prise par les Français après de durs combats. Ce verrou levé, dès lors la colonisation française s’amplifie vers le Sud. En 1841, le général NEGRIER, après une résistance opiniâtre, délogea Mustapha, beau-frère d’ABD-EL-KADER et l’un de ses lieutenants qui s’y étaient réfugiés.

BOU-SAÂDA, visité en 1843 par le Général SILLEGUE ; mais c’est le général LOYREY d’ARBOUVILLE François, Aimé, Frédéric qui mena nos troupes sur BOU-SAÂDA de 1845 à 1846 et qui a été définitivement occupée par les Français qu’à la fin de 1849 avec la participation du goum de BEN-YAHYA.

BOU-SAÂDA « Poste militaire établi en 1849 dans la ville indigène. Le centre de population devient chef-lieu de la commune mixte de BOU-SAÂDA créée le 6 novembre 1868, en territoire militaire. Le territoire de la tribu des BOU-SAÂDA est délimité et constitué en un seul douar par arrêté du 12 octobre 1923. Le centre est érigé en commune par arrêté du 4 décembre 1956 (avec le douar du même nom), dans le département de MEDEA. »

Je vous invite à découvrir l’Histoire de cette magnifique localité touristique qui a tant inspiré nos orientalistes

Bonne journée à tous
Jean-Claude ROSSO