Par ailleurs en ce lieu existait un saint homme, Sidi Ahmed BOUHADJAR, qui a donné son nom à un marabout éponyme lequel aurait à son tour donné son nom à la ville. Enfin, le nom HADJAR pourrait aussi faire référence à la tribu des HADJARIA. La proximité des sources thermales est à l’origine du nom du village d’HAMMAM-BOU-HADJAR.
L’autorité militaire d’ORAN décida en 1839, l’implantation d’un poste militaire à AÏN-TEMOUCHENT.
Le corps d’expédition formait l’effectif de deux compagnies d’infanterie de ligne, d’éléments du Génie et de divers services.
L’antenne médicale était très réduite. Il y eut d’abord l’installation des tentes et des premières murettes avant la construction des remparts. Les chefs militaires savaient qu’une grande ville romaine existait là dès le troisième siècle de notre ère, sur l’emplacement d’AÏN-TEMOUCHENT et que cette ville s’appelait « Albulae ». Elle a été détruite, au 7e siècle le terrible séisme qui l’a engloutie. Distante de seulement de 25 km il semble difficile de ne pas envisager le prolongement de cette catastrophe jusqu’aux points de peuplement voisins comme HAMMAM-BOU-HADJAR, zone marquée de failles volcaniques profondes et de vastes échancrures terrestres comme le fameux " Fer à Cheval ", voisin de la ville, qui constitue l’affaissement tellurique le plus marqué de la région.
Vous invite à découvrir l’Histoire de cette commune, peuplée en 1960 de 13 988 habitants dont 2 285 européens.
JOYEUX NOËL A TOUS
Jean-Claude ROSSO