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INFO 718 TLEMCEN

, par  Jean Claude ROSSO , popularité : 4%
Dans l’Ouest algérien, culminant à 715 mètres d’altitude, la ville de TLEMCEN est distante d’ORAN, au Nord-est, de 109 km et de 80 km de la ville marocaine d’OUJDA. Ancienne capitale du Maghreb central, la ville mêle influences berbère, arabe, hispano-mauresque, ottomane et occidentale. De cette mosaïque d’influences, la ville tire le titre de capitale de l’art andalou en Algérie. Selon l’auteur Dominique MATAILLET, divers titres sont attribués à la ville dont « la perle du Maghreb », « la Grenade africaine » et « la Médine de l’Occident ».

L’influence andalouse, à TLEMCEN, remonte au 15e siècle, lorsque la reconquête dirigée et achevée par les rois catholiques fit refluer sur l’Afrique du Nord les Moros qui sont à l’origine de ces communautés andalouses que l’on retrouve de FES à BIZERTE et qui ont gardé, avec les clés de leurs maisons abandonnées à GRENADE ou à MALAGA, leur folklore musical et poétique. Avec les premières années du 16e siècle, la décadence de TLEMCEN commença. La conquête d’ORAN par les Espagnols (1509) découronne la royauté Zianite…elle se fait l’humble vassale du lion de Castille. D’un autre côté, une nouvelle puissance se lève à l’Orient.

A partir de 1553 TLEMCEN, annexée aux Etats de l’Odjak, devient le siège d’un aghalik. Le gouvernement essentiellement militaire des Turcs détruisait, mais n’édifiait pas. TLEMCEN va s’affaiblir de plus en plus... Les Turcs ont donné un élément ethnique, les Kouloughlis, dont l’administration ne fut pas heureuse. TLEMCEN reconnut même la suprématie du sultan du Maroc 1830-1833.

Quand en 1830, l’armée française débarque en régence turque, Dey et Beys ne gouvernent plus le pays et TLEMCEN se soumet au sultan du Maroc. Cette suzeraineté s’exerce jusqu’en 1833. A ce moment l’émir ABD-EL-KADER reconnaît cette suzeraineté et rétablit avec le concours des Hadars (ou Maures) une certaine autorité dans la ville.

Le général BUGEAUD, après avoir battu ABD-EL-KADER à la SIKKAK, le 6 juillet 1836, ravitailla TLEMCEN, qui fut également approvisionnée au mois de novembre suivant par le général de LETANG ; or, à cette dernière époque, la garnison ne mangeait plus que des demis-rations d’orge ! ABD-EL-KADER, mis en possession de TLEMCEN par le traité de la TAFNA du 20 mai 1837, en fit sa capitale ; il chercha vainement à restaurer à son profit l’empire des anciens émirs ; mais, le 30 janvier 1842, TLEMCEN est définitivement occupée par l’intervention du général BUGEAUD. Il installe une forte garnison qu’il confie au général BEDEAU. Ce dernier a mission de pacifier et d’administrer cette région de l’Ouest. Vrai soldat, vertueux même, a-t-on dit, car soucieux de faire observer la morale de ses soldats, il fait régner l’ordre, organise la cité et reconstruit la ville qui n’a que 5 000 habitants.

TLEMCEN devient également une Sous préfecture. Les trois fonctions de Commissaire, de maire et de sous-préfet seront assumées successivement par le même personnage, Charles BROSSELARD, qui a rendu à l’Histoire de TLEMCEN d’éminents services par ses découvertes archéologiques et autres sur la ville. Il sera par la suite nommé Préfet d’Oran.

Nous vous invitons à découvrir l’HISTOIRE de cette agglomération, grâce aux auteurs et aux sites précités, détaillée tout au long de cette monographie.

BONNE JOURNEE A TOUS
Jean-Claude ROSSO

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