Tu ne vois pas que la France est dans le pétrin :
Tu vas, tu viens et tu cours après tous les trains…
Tu les mets sur les rails, ils vont dans le fossé,
Et tu crois chaque jour en être défaussé.
Mais non, cher président ! Tu es le seul coupable
Et tes ignominies demeurent bien palpables :
La France est à genoux, tu nages dans la bruine
Et tu ne vois pas que le pays est en ruines.
Tu t’es cru adoubé par ton prof Paul Ricœur :
C’est le coup du farceur, non point le coup de cœur
Que tu as pris de lui sous forme d’héritage,
Et c’est de son brouillard que tu eus le partage.
Pauvre disciple de bien belle pacotille !
Tu as bien récolté d’insondables vétilles
En te gonflant d’idées toujours fort nébuleuses…
La baudruche éclate, devenue crapuleuse.
Mais pour te ressaisir, il est déjà trop tard :
La France déniche en toi un fieffé vantard.
Laisse donc les rênes à un chef que n’égarent
Ni vile prétention, ni honteuses bagarres. (3/03/2019)