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Confession d’un homme déconstruit : « Sampine Troussot m’a castré ».

, par  NEMO , popularité : 3%
NJ-Ile de France

Dans le cadre de son enquête sur le mouvement « Me-Too », Nemo a rencontré un mâle blanc hétéro qui a naguère croisé le chemin médiatique de la célèbre féministo-islamo-gauchisto-écologiste Sampine Troussot, pour son malheur. Voici le récit poignant de son calvaire (expurgé de ses éléments les plus insupportables pour des âmes sensibles).

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Avant (de l’entendre sur BFMTV, note de l’auteur), j’étais un homme comme les autres… enfin, comme la plupart des autres. Bien que père de deux enfants, marié et fidèle à mon épouse, il arrivait, lorsque je croisais dans la rue une jeune femme séduisante, court vêtue en haut ou en bas, ou les deux, que mon regard s’attarde, parfois avec insistance, je l’avoue à ma très grande honte, sur ce que l’on nommait autrefois les « appâts » de la dame, la naissance des seins, les cuisses, les pieds (de jolis pieds dans des chaussures à haut talon, un régal). Au bureau, je me laissais aller parfois à complimenter une collègue sur sa nouvelle robe, des boucles d’oreille assorties, sa bonne mine retour de vacances, d’engager une conversation que je croyais innocente et paternelle avec la jeune stagiaire un peu perdue dans les arcanes de mon entreprise. J’osais même parfois un sourire à une parfaite inconnue, simplement parce qu’il faisait beau, et que j’étais heureux de vivre !

Au domicile conjugal, c’était plutôt moi qui m’occupais des papiers en général, et du petit bricolage, mais je ne rechignais pas à faire le lit (habitude prise à l’armée, un lit doit être au carré, ou je n’arrive pas à dormir), à repasser, ou à passer l’aspirateur (avec le temps, il devient de plus en plus lourd, ou c’est moi qui vieillis). J’avoue que la cuisine, j’y avais bien effectué quelques incursions, mais j’en avais été rapidement chassé par mon épouse (ce dont je ne me suis jamais plaint).

Bref, je me prenais pour un homme normal, pas de ces dragueurs lourds qui importunent les femmes, et aussi, on ne le souligne pas assez, les hommes qui assistent à leurs manœuvres pitoyables, ou ces beaufs qui passent leur temps libre avachis dans leur canapé, une bière à la main et la télécommande dans l’autre, à regarder des films porno. Je vivais, inconscient du mal que je faisais, dans le sentiment que mon épouse était une partenaire à part égale, et surtout pas la victime, à travers ma personne, de la société « patriarcale » qui asservit les femmes depuis la préhistoire.

Jusqu’à ce que Sampine Troussot, (le prénom et le nom ont été changés) et ses co-pines fassent une irruption dévastatrice dans ma vie bien rangée d’homme de plus de 50 ans, blanc, hétérosexuel, et de culture sinon de culte catholique. Par Sampine, Con-fin, Carodass et les autres, je pris progressivement conscience que je réduisais ma propre épouse en esclavage, que je terrorisais les femmes qui croisaient ma vie, que j’usurpais, en tant que mâle blanc, la place qui aurait dû légitimement revenir au sexe féminin, bref que j’étais un prédateur -toujours en chasse de nouvelles proies -, un violeur – se souciant comme d’une guigne du consentement de sa « victime »-, un menteur -prêt à tous les boniments pour arriver à ses fins-, un voleur -la plupart des hommes blancs, c’est bien connu, se la coulent douce aux crochets de leur femme-, un affameur – il est scientifiquement prouvé que si les femmes sont moins fortes que les hommes, c’est parce que ces derniers les ont depuis toujours privées de nourriture -.

Depuis que j’ai pris conscience de mon ignominie congénitale, je marche tête baissée, je ne m’approche plus des femmes, je ne les regarde plus, je ne leur parle plus. Je n’ai plus goût à rien. Mon épouse a beau faire, me préparer mes petits plats favoris, arborer des tenues plus affriolantes les unes que les autres, me proposer des plans avec ses copines les plus compatissantes, je n’y arrive plus. Tout m’indiffère, j’ai des idées de suicide, je n’arrive plus à supporter le fardeau de ma culpabilité.

P.S. sur les conseils de mon psy, qui m’en a donné l’adresse, je me rends ce soir dans un bar de rencontres pour hommes. Mon psy m’a confié qu’il recevait de plus en plus de patients atteints du même mal que moi, et que le traitement prescrit donnait de bons résultats. C’est mon dernier espoir.