Un colloque, organisé par le Cercle algérianiste du Gers, s’est tenu les 27 et 28 novembre dans la salle du théâtre des Carmes, à Condom (Gers).
Le thème de ce colloque était : « Mettre sa vie au bout de ses idées ».
Le collectif gersois antifasciste s’est aussitôt manifesté prêt à venir une fois de plus en découdre avec des personnes qui n’ont que le but d’informer et de transmettre l’Histoire autrement.
Mais les médias n’étant pas présents (comme à Lyon) leur manifestation serait passée inaperçue et ils ont dû se contenter de la publication d’un article (non signé), dans La Dépêche du Gers du vendredi 28 novembre et dénonçant, je cite : « Qu’il était inacceptable que la mairie mette à la dosposition un bâtiment public à une association pro-colonialiste qui organise des colloques auxquels sont invités des fascistes (je précise que les cercles algérianistes sont des associations uniquement culturelles et apolitiques). Les bâtiments publics, ajoutent-ils, sont des lieux où les valeurs universelles tel que liberté, égalité et fraternité ne peuvent être piéténiées et salies »
Il est fort regrettable que ces antifascistes gersois encadré par un professeur d’histoire, n’aient pas cru utile d’assister à ce colloque, où ils auraient été les bienvenus, car ils auraient pu constater que les intervenants défendaient fort justement ces valeurs républicaines, notamment la liberté d’expression, et qu’il paraissait difficile de rencontrer un fasciste parmi eux.
Il aurait été de leur intérêt d’entendre :
Henri-Christian Giraud, petit-fils du général Giraud, commandant en chef de l’armée d’Afrique venue libérer la France de l’occupant allemand, qui s’exprimait sur le rôle joué par De Gaulle et les communistes pendant et après la guerre de 39/45.
Frédéric Harymbat, professeur d’histoire à Toulouse, rappelant le rang important occupé par les Européens d’Algérie, aux côtés des indigènes musulmans, au cours des deux dernières guerres mondiales dans l’armée d’Afrique.
José Castano, citant le sacrifice héroïque de la Légion étrangère et des régiments de parachutistes, notamment le 1er REP, au cours des guerres d’Indochine et d’Algérie.
Moi-même, présentant un portrait de Georges Bidault, président du CNR (Conseil National de la Résistance) qui remplaça Jean Moulin après son arrestation et sa disparition et qui fût plusieurs fois premier ministre, ministre des affaires étrangères, etc.
Il semble difficile d’affubler de tels sujets de l’épithète « faciste » !
Il est vrai que, pour les antifacistes, tous ces militaires et citoyens qui ont mis leur peau au service de la France et qui sont allés au bout de leurs idées pour défendre la Patrie, le drapeau et la liberté, ne peuvent qu’être des facistes.
Mais il est surtout vrai qu’eux-mêmes, communistes et extrêmes gauchistes, n’ont toujours eu pour seul objectif que d’aider, de soutenir, en deux mots d’être les alliés des ennemis de la France partout où elle défendait sa liberté :
*Alliés des nazis jusqu’au moment où ils ont attaqués l’URSS,
*Alliés de Staline,
*Alliés des communistes chinois en Indochine et du FLN en Algérie
*Et aujourd’hui alliés des terroristes palestiniens
*Alliés de tout ce qui peut contribuer à affaiblir et dénigrer la Patrie.
Ne sont-ils pas les premiers à piétiner et à salir les valeurs universelles et fondamentales de liberté, égalité, fraternité surtout lorsqu’elles concernent les citoyens français.
Ces Antifas ne comprendront jamais que l’Homme à un devoir d’Histoire et un droit de Mémoire !