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Bouteflika est en bonne santé et gare à ceux qui en doutent !

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Abdelaziz Bouteflika, le président algérien, est malade depuis plusieurs années. Secret de polichinelle pour le peuple et les médias algériens, paradoxalement plus libres que les nôtres. Près de trente quotidiens nationaux, dont la plupart francophones ; la France est malheureusement loin d’en aligner autant.

Nonobstant, Le Quotidien d’Oran, le plus turbulent d’entre eux, reconnaît, le 21 mai dernier : « La seule information certaine est en définitive venue du Quai d’Orsay qui a déclaré, sans entrer dans le détail, que le président algérien se trouvait toujours en France. » À l’hôpital militaire du Val-de-Grâce, pour être plus précis. Ce qui ne manquera pas de relancer la polémique sur l’incohérence voulant qu’on puisse critiquer la colonisation française tout en allant se faire soigner par les colonisateurs. Mais un certain lyrisme oriental a ses raisons que la raison ignore le plus souvent…

Du coup, Ali Dilem, caricaturiste vedette du journal Liberté et équivalent local d’un Plantu, ne se prive pas de montrer un Bouteflika sur son lit d’hôpital, bardé de tuyaux, titré de la sorte « Bouteflika suit de près les affaires d’Algérie » et augmenté d’une bulle faisant dire au président : « Je vous disais bien que j’étais connecté… » D’autres confrères, ne sachant plus très bien si Bouteflika était rentré en Algérie ou continuait à se faire soigner en France, ont évoqué un « petit AVC », un « coma profond », un « état comateux ». Pour ajouter à la confusion, le gouvernement promet de traîner en justice Hichem Aboud, patron du quotidien Mon Journal et de son jumeau arabophone, Djaridati, avant de finalement faire machine arrière devant le tollé provoqué.

De leur côté, les Frères musulmans s’inquiètent, par la voix d’Abderrezak Mokri, président du Mouvement pour la paix, lequel réclame désormais une procédure « d’empêchement ». En effet, si Abdelaziz Bouteflika n’était plus en mesure d’assumer ses fonctions, le président du Sénat local serait chargé d’un intérim de 45 jours avant que ne se tiennent de nouvelles élections.

Voir en ligne : http://www.bvoltaire.fr/nicolasgaut...