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Bloc-notes : ce que Macron peut apprendre de Trump

, par  Ivan Rioufol , popularité : 6%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Prendre Donald Trump pour un imbécile est de ces évidences qui ne se discutent pas. Le président des Etats-Unis est, pour la dominance mondialiste, ce qu’il faut fuir. A entendre la moutonnerie française, un nationaliste balourd et dangereux a été invité à assister, vendredi, au défilé du 14 juillet. Par ce geste, Emmanuel Macron a voulu rendre hommage aux soldats américains qui, il y a cent ans, sont venus au secours de la France. Ce rappel des liens qui unissent les deux nations est à saluer. Le chef de l’Etat s’est gardé de laisser paraître sa pente pour la condescendance. "C’est un dur", a salué Trump. En réalité, un monde sépare les deux hommes, au-delà même des réponses au réchauffement climatique. L’apparente rudesse de Macron, qui a intimé jeudi à Pierre de Villers, chef d’état-major des Armées, de respecter "le sens de la réserve", dissimule de graves faiblesses. La défense de la nation souffre autant de trous budgétaires qu’idéologiques. Le Français sanctifié aurait beaucoup à apprendre du diable américain.

C’est un discours majeur que le président des Etats-Unis a prononcé à Varsovie (Pologne), la semaine dernière, dans l’indifférence médiatique. En substance, Trump s’est fait le défenseur de la "grandeur de l’Occident". Il a mis en garde contre "le terrorisme de l’islam radical", mais aussi contre la tentation de renoncement du monde libre. "Vous êtes l’âme de l’Europe", a-t-il dit aux Polonais dont il a salué "l’héroïsme" face à la tyrannie communiste. En mai, la première ministre, Beata Szydlo, avait déclaré à l’adresse de l’Union européenne, qui veut obliger à accueillir des migrants : "La Pologne ce cédera à aucun chantage. Nous n’allons pas participer à la folie des élites bruxelloises". A ceux qui ne cessent de s’excuser de ce qu’ils sont, Trump a rappelé : "Si nous n’oublions pas qui nous sommes, nous ne pourrons pas être vaincus". Et il a posé la question : "L’Occident a-t-il la volonté de survivre ? Avons-nous suffisamment confiance en nos valeurs pour les défendre à n’importe quel prix ? Avons-nous assez de respect pour nos concitoyens pour protéger nos frontières ? (…)".

Le président français, qui croit aux vertus guérisseuses du pouvoir économique, ressemble fâcheusement aux élites dont Trump dénonce les capitulations.

Voir en ligne : http://blog.lefigaro.fr/rioufol/201...