Que tous ceux qui défendent les droits quasi-inexistants et insignifiants de la femme dans l’islam éclairent ma lanterne, est-ce qu’il existe des lois réprimant le viol conjugal, la violence faite aux femmes, le harcèlement moral, leur bannissement, leur état d’asservissement, le racisme anti-femme, les inégalités et les interdits de toutes sortes dont elles sont l’objet dégradants, humiliants et attentatoires à la dignité humaine ?
Est-ce que dans les pays de la barbarie juridique, la charia la pire loi de la jungle qui ait jamais existé, les femmes ont accès à la propriété, le droit à la garde d’enfants, le droit à l’éducation de leurs enfants, le maintien au domicile conjugal en cas de divorce, d’initier son divorce ?
La femme n’a que des devoirs ceux d’une esclave vis-à-vis de son maître. Le statut de la femme est la dernière des préoccupations des pays musulmans y compris ceux qui ont cherché à lui donner sa dignité, seuls importe la promotion et le renforcement du contrôle de la charia sur la vie des hommes et tout particulièrement celle de la femme qui doit être vaille que vaille maintenue prisonnière dans son bagne.
Accorder des droits à la femme revient à réformer l’islam lui-même. Ce qui est mission impossible puisque le statut de la femme est défini par Allah lui-même. On ne peut pas par conséquent apporter des correctifs, innover, retoucher ce qui est considéré comme incréé et immuable. Valable en tous temps et tous lieux. L’islam a fait d’elle un être inférieur à l’homme, elle ne sera jamais son égale.
Quel réformateur musulman oserait-il sortir la femme de son goulag coranique sans s’attaquer frontalement au Coran lui-même et les hadiths qui fixent et déterminent le statut de la femme et abroger ainsi les sourates (4 :11 ; 2 : 282 ; 2 : 228 ; 5:6 ; 24:31 ; 2:223 ; 4:3 ; 53:27 ; 4:24 ; 33:52).
Cela revient aussi à faire fi des hadiths la deuxième source fondamentale du droit musulman et les jeter aux poubelles de l’histoire. Une violation qu’aucun musulman ne se permettrait de commettre ou ne serait-ce dénoncer leur caractère injuste, obséquieux, méprisant, insultant, dénigrant, avilissant pour la femme.
Bukhari (6:301) – « [Mahomet] dit : ‘N’est ce pas l’évidence que le témoignage de deux femmes vaut celui d’un homme ?’ Ils acquiescèrent. Il ajouta : ‘C’est la faiblesse de son intelligence [à la femme].’ «
Bukhari (6:301) – suite - « [Mahomet dit] ‘N’est il pas vrai qu’une femme ne peut ni prier ni jeûner durant ses règles ?’ Les femmes acquiescèrent. Il ajouta : ‘C’est la faiblesse de sa religion [à la femme].’ » Allah a fait les femmes également imparfaites dans la pratique de la religion, en leur imposant les cycles menstruels.
Bukhari (2:28) – Les femmes constituent la majorité des occupants de l’enfer. Ceci est important parce que les seules femmes au paradis que Mahomet a mentionnées, sont les vierges qui sont là pour satisfaire les désirs sexuels des hommes. (Un hadith de moindre importance, Kanz al-`ummal, 22:10, suggère même que 99% des femmes vont en enfer)
Bukhari (62:81) – « Le prophète dit : ‘les conditions les plus à même d’être respectées sont celles qui vous donnent le droit de jouir de ses parties intimes [à la femme] (c.-à-d. les conditions d’un contrat de mariage).’ » En d’autres mots, la chose la plus importante qu’une femme apporte lors de son mariage est ce qu’elle a entre les jambes.
Bukhari (62:58) – Une femme s’offre en mariage à Mahomet, mais celui-ci ne la trouve pas attirante, alors il la « donne » aussitôt à un autre homme.
Muslim (4:1039) – « Aïcha dit [à Mahomet] :’Tu nous as faites égales aux chiens et aux ânes’ «
Abu Dawud (2:704) – « …l’apôtre d’Allah (que la paix soit avec lui) dit : ‘lorsqu’un de vous prie sans qu’un sutrah, un chien, un âne, un cochon, un juif, un disciple de Zarathoustra ou une femme n’écourte sa prière, car if suffit que l’un d’eux vous passe devant à une distance d’un jet de pierre.’ «
Ishaq 593 – « À Ali, il dit : ‘Il y a plein de femmes, et tu peux facilement en changer une pour une autre.’ » Ali fut élevé comme son fils par Mahomet. Il a été aussi le 4ème calife. Ce commentaire fut dit en présence de Mahomet sans que celui-ci n’y trouve rien à redire.
Ishaq 593 – « Parmi les captives de Hunayn, le messager d’Allah donna à Ali [son beau-fils] une fille esclave du nom de Baytab et il donna à Uthman [futur calife] une fille esclave de nom de Zaynab et à Umar [futur calife] une autre. » – Même dans ce monde, Mahomet considérait les femmes comme des cadeaux pour s’amuser, distribuant les filles esclaves à ses copains afin qu’ils en jouissent sexuellement.
Ishaq 969 – « Les hommes doivent commander les femmes gentiment car elles leur appartiennent et n’ont aucun contrôle sur leurs propres personnes. » – Le même texte justifie aussi le fait de battre les femmes pour s’être fait approcher par un homme qui n’est pas de sa famille.
Comme le résume honteusement et criminellement l’imam Ali : « La femme tout entière est malfaisante. Et ce qui est pire c’est qu’elle est un mal nécessaire. »
Le pouvoir absolu de domination et de contrôle du mal musulman sur la femme ne s’éteindra qu’avec l’islam et ce n’est pas pour demain.
La femme musulmane est l’exemple vivant de ce qu’était la femme dans les sociétés primitives caractérisées par un état de subordination de la femme à l’homme où l’homme chevauchait son cheval et la femme le suivait à pieds.
Paradoxalement l’islam sous prétexte de l’état de faiblesse de la femme, sa fragilité, son immaturité intellectuelle et sa vulnérabilité plutôt que créer les conditions de sa désaliénation et du desserrage des chaînes qui l’entravent, il la place au coeur de son système sociétal et culturel en en faisant un rouage essentiel en sa qualité de gardienne des traditions. Celle qui les pérennise, les transmet, élève ses enfants selon les normes sexuelles établies par l’islam lui-même. Le cynisme de l’islam et sa fourberie est sans limite, on fait d’une opprimée la complice de ses oppresseurs et la gardienne de sa prison.
Faire d’une victime complice de ses bourreaux en lui donnant l’illusion qu’elle est la promotrice et la préservatrice des valeurs de l’islam.
Elle est la harkie de l’islam.
De quel régime protecteur parle-t-on de l’apartheid sexuel, social et économique qui la frappe et qui est l’expression des lois islamiques inhumaines et scélérates lui déniant le droit de vivre par elle-même et pour elle-même ?
Les droits de la femme sont en net recul partout dans le monde dit musulman où tout est fait pour écarter les velléités de liberté chez la femme qui si jamais elle briserait ses chaînes marquera le glas de la fin de l’islam ou tout au moins son affaiblissement. Or, l’islam ne peut prospérer que dans un univers despotique, totalitaire, obscurantiste et hyper sexiste.
L’ennemie de l’islam est l’éducation de la femme.
Le modèle saoudien gagne du terrain où la femme n’existe pas en tant qu’être humain. Elle est un corps sans âme ni dotée de raison. Exclue de la vie sociale, cloîtrée de conduire, de voyager et de circuler en toute liberté, d’exercer une activité salariée, d’étudier et du choix de ses études, le droit à l’avortement, d’avoir ou ne pas avoir d’enfants, de décider de l’âge de sa maternité, le droit de choisir son partenaire quelle que soit sa confession etc…
On ne protège pas les femmes en leur vouant une haine viscérale à l’exemple du Coran et de Mahomet en les privant de liberté et les soumettant à un régime carcéral et liberticide, leur imposant de se couvrir de pied en cap pour ne pas réveiller le désir chez son prédateur, et en leur déniant le droit à l’égalité et au respect de leurs corps.
Protéger la femme, en la méprisant, l’humiliant, la chosifiant, l’exclure de la société, en lui refusant le droit à l’instruction, en lui imposant un régime carcéral, la mariant à 8 ans et la répudiant à 20, est-ce cela les bonnes valeurs de l’islam ?
Mahomet lui-même, pédophile, violeur et incestueux notoire, leur avait promis l’enfer à cause du soi-disant de l’esprit malin qui les habite.
Est-cela la protection de la femme en l’assimilant à un champ de labour. Est- ce la protéger en la dotant du statut d’esclave sexuelle et une bête de somme ? Est-ce la protéger en lui ordonnant d’obéir à son propriétaire mâle pou élevé par Allah au-dessus d’elle, car elle est censée être déficiente intellectuelle et impie ?
Est-ce la protéger en reconnaissant la femme victime de viol coupable de son propre viol ? Est-ce la protéger en la reléguant au ban de la société ? Est-ce la protéger si son témoignage et son droit à l’héritage comptent pour la moitié de ceux d’un homme ?
Est-ce la protéger en lui interdisant le choix de son partenaire et lui imposant un mâle de sa confession ? Est-ce la protéger en la drapant dans son linceul dès la pré-puberté ? Est-ce la protéger en la réduisant à l’état d’un animal domestique ? Est-ce la protéger en faisant d’elle un orifice sexuel et un ventre porteur ? Est-ce la protéger en la mettant sous tutelle absolue de l’homme comme si elle était une déficiente mentale et intellectuelle ? Est-ce la protéger en la frappant d’une malédiction éternelle, en opprimant, la réprimant et la méprisant ?
Pourquoi en cas d’adultère c’est la femme qu’on enterre vivante jusqu’au cou ? N’a-t-elle pas le droit de partager sa vie avec un seul homme et de disposer en toute liberté de ses sentiments et de son corps ? Comment l’islam peut-il protéger la femme en la dépossédant de son propre corps pour la réduire en l’état d’un champ de labour à finalité sexuelle et d’être un ventre porteur des futurs djihadistes dont l’islam est féru pour répandre la terreur dans le monde ? Allah couvre de ses bienfaits et ses grâces les femmes qui lui fournissent sa chair à canon qui pourraient avoir le privilège de voir le paradis couler sous leurs pieds ainsi que celles qui ont fait preuve de soumission à l’égard de leurs époux.
Les femmes qui exercent leur libre-arbitre sont vouées aux feux ardents de l’enfer.
Il ne peut y avoir de religion sans équité et justice entre les femmes et les hommes.
L’islam a peur des femmes, c’est pourquoi il a créé de tels garde-fous pour les empêcher de prendre conscience de leur état d’avilissement et d’asservissement afin d’empêcher toute tentative de résilience qui pourrait lui être fatal.
Salem Ben Ammar