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Abandonner la Sécu pour une assurance privée ? Un tiers des Français seraient prêts à le faire

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

SANTÉ - La Sécu, qui va bientôt fêter ses 70 ans, est devenue l’un des emblèmes de notre modèle social à travers le monde. En France, il semblerait cependant que ce système longtemps envié par d’autres pays ne satisfasse plus une bonne partie de la population.

Selon un sondage Ifop pour L’Opinion et iTélé, publié jeudi 21 mai, 33% des habitants se disent prêts, à titre personnel, à opter pour une assurance-santé privée en cessant de cotiser à la Sécurité sociale.

Cette couverture, qui assure la prise en charge des maladies, retraites, accidents du travail, mais aussi des prestations familiales, apparaît au contraire indispensable à 30% de Français et 37% ne se voient "plutôt pas" l’abandonner.




En moyenne, 67% des interrogés ne sont donc pas prêts à remplacer la Sécu par une assurance-santé privée, c’est deux points de moins qu’en avril 2014. Dans le détail, les proches du Front de gauche et du PS sont 88% et 81% à ne pas l’envisager, ceux proches de l’UMP et du FN, 52% et 53 %.

La Sécu n’est pas qu’"un trou à boucher"

Lors de la présentation des festivités prévues pour célébrer les ordonnances du 4 et 19 octobre 1945 qui ont instauré la Sécu, la ministre de la Santé Marisol Touraine avait rappelé au début du mois de mai que la solidarité est "un principe fondateur" qui "n’est pas négociable" et constitue "le meilleur rempart à la dislocation".

"Alors que certains remettent aujourd’hui en cause cette idée fondatrice en prônant l’affiliation facultative ou en parlant d’assistanat", ce système reste un "gage de l’unité collective dans l’épreuve" qui justifie que l’"affiliation soit obligatoire pour que les plus fragiles (...) ne se retrouvent exposés à la pauvreté".

La Sécu n’est pas qu’"un trou à boucher", c’est la garantie d’une protection quelle que soit sa situation familiale ou professionnelle, avait insisté la ministre. Renoncer à ses fondements "n’aurait aucun sens au prétexte que certains avant nous n’ont pas réussi à ramener l’équilibre à la sécurité sociale".

Le déficit n’est d’ailleurs "pas une fatalité", avait-elle assuré : ramené à moins de 10 milliards d’euros en 2014, il est prévu de le résorber pour 2017-2018.

Cette enquête a été menée auprès d’un échantillon de 968 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.


Lire aussi :

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Voir en ligne : http://www.huffingtonpost.fr/2015/0...