Si le Parti Communiste a pratiquement disparu de la scène politique française, en revanche son satellite, la CGT, continue à s’opposer idéologiquement à toutes réformes des gouvernements, qu’ils soient de droite et, à présent, de presque gauche.
Ses dirigeants organisent, manifestent, manipulent et, trop souvent, imposent leurs diktats et font reculer ceux que nous avons chargé, par nos votes, de réformer la société mais dont l’objectif prioritaire est, hélas, leurs réélections.
Il est utile de rappeler, car je suis persuadé que la très grande majorité des citoyens français l’ignore, et pour cause, le silence médiatique (tv, presse, radio) a été pratiquement généralisé et imposé par le très puissant “syndicat du libre” CGT, sans lequel aucune impression ne peut se fabriquer (Je suis bien placé pour en parler, à l’époque, 1962, journaliste au quotidien “L’Aurore”, le syndicat du libre CGT a interdit à tous les journaux de métropole d’engager les milliers de salariés de la presse d’Algérie qui n’étaient pas membres de la CGT et du PC).
Ainsi le 1er octobre 2014, la CGT, le Parti Communiste et le quotidien “L’Humanité” ont été lourdements condamnés, par le Tribunal correctionnel de Paris, pour malversation, abus de confiance, recel, emplois fictifs et détournements de fonds (plus d’un million d’euros).
Après plus de dix années d’instruction, menée par le juge Jean-Marie d’Huy, et une audience qui avait duré trois semaines, 12 condamnations avaient été prononcées dans les rangs des dirigeants syndicaux et communistes :
*Jean Lavielle, ex président du comité d’entreprise de l’EDF : 18 mois de prison avec sursis et 4000 euros d’amende. Il présidait également la CCAS/EDF.
*Jean-Paul Blandino, directeur général : 8 mois de prison avec sursis.
*Brigitte Gonthier-Maurin, sénatrice, 10 mois avec sursis pour emploi fictif. Elle était rémunérée par le CE/EDF alors qu’elle était également employée par la Fédération du Parti Communiste des hauts de Seine.
*Jacques Lefèvre, ex président de l’IFOREP : 12 mois avec sursis.
*Jean-Paul Escoffier, ex président de l’IFOREP : 12 mois avec sursis. *Paul Lazarre, ex vice-président de la CCAS/EDF : 8 mois avec sursis.
*CGT : 20.000 euros d’amende.
*Fédération des Mines et de l’Energie CGT : 20.000 euros d’amende.
*IFOREP : 75.000 euros d’amende pour détournement de plus d’un million d’euros. (L’IFOREP, créée en 1972 par la CCAS, sous contrôle exclusif de la CGT, est une association loi 1901 qui, paraît-il, partage et porte les valeurs fondatrices des activités sociales)
*L’Humanité, quotidien communiste, 75.000 euros d’amende.
Au total 8 responsables et 4 organisations étaient condamnés et silence pratiquement généralisé de la presse sous contrôle du “syndicat du livre CGT”.
Je n’entrerai pas dans les détails de l’instruction, il faudrait mille pages, mais c’est en 1946 que Marcel Paul, communiste et ministre de la production industrielle, a imposé ce CE/EDF qui, à l’origine, devait percevoir 1% de la masse salariale, mais, à cause d’une soi-disant faute de frappe (qui n’a jamais était rectifiée depuis et pour une bonne raison de plusieurs milliards), c’est transformé en 1% du CA (Chiffre d’affaires) de l’EDF.
Le CE d’EDF et la CCAS (Caisse Centrale d’Activités Sociales) détiennent plus d’un milliard d’euros d’actif et gère un Budget de 500 millions/an (2014), retenus sur vos factures EDF, dont une partie importante sert de “caisse noire” à la CGT et au Parti Communiste.
Posez-vous la question : que défend la CGT ? Son patrimoine ou celui des ouvriers ?