Quel horrible bonhomme. Il ose dire la vérité toute crue... difficile à digérer pour nos petits estomacs fragiles !

Le plus ou moins « jeune homme », l’enfant (de 3 ans ! j’ai entendu cette affirmation dans la bouche de l’avocate d’une association, sans doute était-il arrivé en poussette à moteur), le môme, le gamin, tous les qualificatifs « minorants » sont bons pour attirer la compassion des contribuables français, se présente dans une préfecture : je suis mineur, seul, désespéré, vous devez (j’insiste, c’est mon droit) me donner les papiers de mineur non accompagné (MNA), et tout ce qui va avec. D’ailleurs, mon avocat, fourni par une association qui m’a tout expliqué, est là, au cas où...

Parfois le fonctionnaire submergé et quand même un peu terrorisé face à ce grand gaillard à qui on donnerait facilement 25 ans et qui en avoue 15, sans doute par coquetterie, se pose la question de savoir si le « môme » est bien ce qu’il prétend être, mais la plupart du temps il laisse courir. De toutes façons, il sait que MNA ou non, ce jeune entré illégalement en France y restera, recevra les innombrables aides que la France généreuse accorde à toute l’humanité, souffrante ou pas, du moment qu’elle est allogène. Après tout, un MNA coûte à peine plus cher qu’un sans papier homologué. 50.000 euros par an et par mineur chaque année, 40.000 mineurs recensés en 2019, une enveloppe de 2 milliards d’euros, une bagatelle par rapport aux près de 800 milliards d’euros que nous coûte notre généreux régime social.

D’où ils arrivent ? Comment ils arrivent ? Où sont leurs parents ? Qui les a fait venir ? Combien ça a coûté ? Pourquoi sont-ils seuls ? Le sont-ils vraiment d’ailleurs ? Risquent-ils vraiment quelque chose dans leur pays d’origine ? Aucune curiosité de ce côté-là. Ils sont mineurs, puisqu’ils le disent (et la vérité sort de la bouche des enfants), on ne va pas ajouter de la suspicion au malheur, et d’ailleurs ils n’ont même pas de papiers, comment en auraient-ils puisqu’ils fuient des pays en guerre où l’anarchie administrative règne ?

Quant à s’inquiéter de ce qu’ils comptent faire pour remercier la France de sa générosité ? La réponse est toute trouvée : satisfaire les femmes françaises blanches (toutes des salopes, c’est l’idée que l’on met dans la tête des jeunes, du Machrek au Maghreb, et ce ne sont pas les gesticulations féministes et LGBT+ qui vont les faire changer d’avis), femmes françaises blanches que les hommes blancs (tous des pédés impuissants, même idée) sont incapables de faire jouir, rançonner les babtous pour se venger de la colonisation et de l’esclavage (ou d’autre chose, les prétextes ne manquent pas), et, avec l’aide du temps et des dhimmis, coloniser les colonisateurs.

On aurait pu croire que l’épisode du « hacheur » MNA de 25 ans, affublé au Pakistan d’un père fier comme bar-tabac de « l’exploit » de son fils (quel courage, taper avec un hachoir sur des passants sans méfiance, quel fait d’arme !), allait dessiller les yeux de nos concitoyens, qu’on allait entreprendre de nettoyer les écuries d’Augias, par exemple filtrer un peu mieux les entrées, reconsidérer dans la foulée les subventions accordées aux associations d’aide à ces mineurs, passer au crible les dossiers de ces 40.000 bombes à retardement potentielles (bien évidemment et heureusement, gnagnagna, tous les MNA ne se transformeront pas en délinquants ou en criminels, encore qu’une proportion plus que non négligeable sévit dans nos villes et, de plus en plus, dans nos campagnes), expulser les fraudeurs, les délinquants après l’accomplissement de leur peine, demander des comptes aux juges fautifs, en profiter pour étendre les investigations à l’ensemble des prestataires illégaux d’allocations. Mais non.

Ce qui a très vite passionné nos dictateurs du bien, et en première ligne ceux qui crachent tous les jours sur la France, les souchiens, les blancs, les mâles, les hétéros, les identitaires, c’est de se demander qu’est-ce qu’on attend pour interdire Zemmour de parole, d’écrit, et, pourquoi pas, l’enfermer en prison si on trouve matière, ou, à défaut, dans un asile. Ce qui a animé notre justice, ce n’est pas de renvoyer les faux MNA dans leur pays, mais de lancer une enquête préliminaire contre l’ennemi public n° 1, le juif antisémite islamophobe Zemmour. Zemmour a généralisé, quelle abomination ! Mais combien de malheureux (je le dis sans ironie) MNA sur les 40.000 qui se trouvent actuellement en France seraient-ils capables de rembourser les passeurs (jusqu’à 15.000 euros par tête) par des moyens purement licites ?

A ce propos, un certain Mourad Boudjellal, sur RMC, indigné par les propos très crus, il est vrai, de Zemmour, l’accusait d’être nostalgique de la France blanche d’avant. La France d’aujourd’hui est multiple, constatait avec satisfaction (et avec raison, hélas) l’ancien président du club de rugby de Toulon, et ceux qui ne sont pas contents n’ont qu’à se faire cuire un œuf. Ah, monsieur Boudjellal, que chez eux les africains se veulent noirs, les chinois jaunes, les japonais purs, les arabes musulmans, les indiens hindous, les indochinois bouddhistes, ça, c’est normal, mais que les Français se veulent plutôt blancs, de tradition catholique et de culture gréco-latine, ça, ce serait mal ?