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ZEMMOUR A BIARRITZ

, par  Suzanne de Beaumont , popularité : 8%
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ZEMMOUR A BIARRITZ

Porté par les sondages, par son aura et par les medias et par la justesse et la réalité tangible de ses analyses politiques, Eric Zemmour est venu à Biarritz.

Madame le maire qui craignait pour l’ordre public l’a relégué à la halle d’Iraty, en dehors de la ville et relativement peu accessible. Madame le maire connaît bien ses administrés.

Pour accueillir Eric Zemmour devant la halle d’Iraty une foule nombreuse et bruyante s’était rassemblée pour le huer et le jeter hors du pays basque.

Cela montre à l’évidence qu’au pays basque on n’est pas en France.

J’ai rencontré, en 1965, il y a très longtemps, un jeune couple qui revenait d’un camp d’entraînement du FLN en Algérie. Ces jeunes gens nous ont déclarés que, ETA les avaient envoyés là-bas pour s’entraîner à la guerre subversive. A l’époque ETA était très influent, et était combattu par la police française et espagnole, ETA revendiquait l’indépendance du pays basque, français et espagnol.

De nombreuses années plus tard, j’étais venue m’établir au pays basque, lors d’une balade en montagne, avec mon mari, nous avons rencontré un jeune homme d’une vingtaine année, nous avions dépassé les 70 ans. Nous lui avons demandé notre chemin, il ne nous a pas compris et nous a parlé en basque. Il était évident que le lieu où il se trouvait était en France ou à la limite de l’Espagne et qu’il parlait le français ou l’espagnol. Non, il était basque, et a fait mine de ne pas nous comprendre.

ETA reste bien implanté au pays basque français chez les jeunes.

Dans ce contexte, Eric Zemmour qui revendique la nationalité française n’était évidemment pas le bienvenu à Biarritz.

D’autre part les autorités locales, pour ne pas provoquer le désordre public, ferme les yeux sur les actions des basques. Être pour Marine Le Pen à Biarritz est dangereux. Marion Maréchal est venu faire une conférence à Bayonne. Impossible d’accéder au lieu de la conférence, il fallait passer à travers un champ sous la protection de la police et des insultes de la foule.

J’ai vu une femme âgée qui distribuait des tracts du Rn se faire jeter à terre par un individu d’au moins 60 ans. Heureusement un voisin passait par là et à aider cette femme à se relever. Mais cet homme ne risquait rien, soutenu par ses congénères et les autorités locales.

J’ai assisté au défilé LGBT à Biarritz. Ce fut un défilé important, très drôle, qui donnait envie de rire comme cette pancarte « aide aux LGBGT afghans ». Ces activités joyeuses sont réservées aux manifestations « DE GAUCHE ». Sinon, rentrez chez vous et disparaissez de l’espace public.

En France il n’y a pas que des quartiers qui refusent la nationalité française, de gauche ou de droite, il y a aussi des villes et des régions. La France morcelée va bientôt perdre aussi son nom.