Séparer, isoler les terroristes et militants fondamentalistes islamistes des autres délinquants est une mesure urgente et indispensable à prendre.

Les « imams » et les faux prophètes (qui eux ne risquent pas leur peau) recruteurs de « futurs héros » morts ou vifs au service de DAESH ou d’Al Qaïda, trouvent un terrain de prédilection fertile parmi les jeunes délinquants et trafiquants de toutes sortes qui pullulent dans les banlieues, les périphéries et certains quartiers de grandes cités..

Il suffit de les endoctriner pour les convaincre de mettre « leurs talents » au service de l’Etat Islamique qui demain règnera sur le Monde et dont ils seront les « héros ».

Quant à ceux qui ont la chance de revenir au pays après avoir senti et goûté le sang, la liberté de tuer, de décapiter, de massacrer, au service d’Allah, croyez-vous qu’ils vont rentrer tranquillement dans le rang, dans l’anonymat, après avoir connu la gloire et la montée d’adrénaline de l’action sanguinaire ?

Non, ils voudront se distinguer de nouveau en racontant leurs exploits, vrais ou faux, en radicalisant et en organisant quelques attentats de plus en plus spectaculaires qui les remettront sur le devant de la scène et en feront des « stars ».

Si on les enferme cela n’empêchera pas leur action néfaste, bien au contraire. Les nations dîtes civilisées, y compris en premier lieu la France avec son humanisme de façade qui, en certaines occasions, a montré ce qu’il était réellement, ont condamné les Américains pour avoir ouvert un centre de détention militaire de haute sécurité à Guantanamo (Cuba) afin d’y enfermer à l’écart les terroristes et militants islamistes.

Pourtant ce sont bien eux qui avaient tout compris.

Après avoir été meurtri dans leur chair le 11 septembre 2001, il fallait absolument séparer les fondamentalistes musulmans des autres prisonniers de droit commun afin d’éviter la contagion.

Il est indispensable que nos gouvernants prennent bien conscience du danger qui nous menace et n’hésitent pas à prendre toutes les mesures indispensables, même si elles peuvent choquer une certaine gauche qui se réserve le monopole de l’humanisme (quand ça l’arrange !).

De douloureux souvenrs reviennent en mémoire.

Nos services de renseignement (DGSI) ne sont plus, fort heureusement, les mêmes qu’il y a un demi-siècle mais il me semble nécessaire de leur faire souvenir de la « Bataille d’Alger ».

**Dans les années 1956/57, le FLN qui avait un besoin urgent de tueurs chevronnés, afin de perpétrer les attentats terroristes contre la population européenne et musulmane, a fait immédiatement appel aux truands de la Casbah, contre la promesse de postes importants après la victoire (postes qu’ils ont obtenus). Nombreux se sont ralliés, de gré ou de force, car en cas de refus ce fut l’exécution immédiate (cela explique, peut-être, certaines exécutions actuelles !). Yacef Saadi, alors proxénète bien connus des services de police, prenait le commandement de ce réseau « Casbah », avec son bras droit exécuteur Ali la Pointe. Ils ont semé la terreur parmi les leurs, abattant d’une balle dans la nuque l’ennemi public n°1, Rafai Abdelkader, dit Bud Abbott ainsi qu’Hacène le Bonois, le n° 2. Tous deux refusant de se rallier. D’autres truands, plus nombreux, se rallieront : les frères Hammache, les frères Hoya, Ali Yeux Bleus, Hazzik dit Al Capone, Hadad Abderrazak, Bouziri Saïd, Hocine Bellatrèche, ex champion de boxe, etc. et à leur palmarès bien des victimes innocentes de toutes confessions.

Il a fallu les « paras » pour rétablir l’ordre !!!