L’extrême droite est la menace, ânonne le chœur médiatique. Le moindre crétin débusqué, pourvu qu’il soit blanc, étriqué et facho, suffit à la démonstration. Celle-ci s’épargne de regarder vers l’extrême gauche. C’est ainsi que le saccage de l’Arc de triomphe, le 1er décembre 2018 en marge d’une manifestation de « gilets jaunes », avait été attribué à l’ennemi nazifié, au vu d’une signature (« sanglier ») sur la façade. L’auteur présumé comparaît cette semaine devant la justice avec neuf autres acteurs secondaires. Mais où sont les casseurs, les pilleurs ? L’agent de surveillance, Smaïn, avait expliqué à l’époque avoir vu des jeunes Allemands et Espagnols, heureux de détruire, ainsi que des « Français d’origine maghrébine, des Blancs et des Noirs ». Sur le toit de l’Arc, « c’était plutôt des individus type cités ». La gauche haineuse (antifas, black blocs, voyous, etc.) s’était acharnée à défigurer la France. Pourquoi l’avoir tu ?
Ce déni pudique tient à l’indulgence des « progressistes » à l’égard de l’anti-France, violente et raciste. Les belles âmes entretiennent une compromission diabolique avec ceux qui mènent l’assaut contre notre démocratie. La franchise de la présidente de l’Unef, Mélanie Luce, avouant sur Europe 1 l’existence de réunions étudiantes interdites aux Blancs (dire : « réunions non mixtes racisées ») a scandalisé la gauche hypocrite. Celle-ci a feint de découvrir la monstruosité qu’elle a enfantée. La ségrégation de l’association universitaire n’est pas une découverte. Cette discrimination est le fruit vénéneux du différentialisme promu par les multiculturalistes, ces démolisseurs de la nation « ouverte ». Ils ont instillé la guerre des sexes, des races, des religions et les apartheids qui vont avec. Jean Baudrillard avait vu juste en comparant SOS Baleines et SOS Racisme : il voyait dans ce dernier mouvement « un appel subliminal à sauver le racisme »…
Cela fait des années que la France reçoit, en s’excusant, les crachats et les injures des minorités revanchardes, rendues intouchables par le parrainage de l’idéologie « antiraciste ».