Seules la gauche et l’extrême gauche prononcent « OAS » pour désigner une organisation d’assassins qui avait mis la France à feu et à sang, alors qu’à la même époque, cette gauche et cette extrême gauche portaient les valises du FLN, le seul ennemi de la France, et le finançaient pour qu’il puisse assassiner des Français, civils et militaires, nos fils, vos fils, mères de métropole.
Ces quelques milliers d’hommes se sont battus, non pas contre la France, bien au contraire, mais contre un chef d’État et un gouvernement qui amputaient leur patrie de trois départements situés outre-Méditerranée.
Même leur ennemi implacable, leur principal objectif, le général de Gaulle, leur a rendu une sorte d’hommage patriotique en ordonnant l’amnistie en 1968, leur rendant ainsi leur liberté, sauf aux quatre patriotes qu’il a fait fusiller sans aucune pitié, notamment le lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, qui n’avait pas une seule goutte de sang sur les mains.
Sous ses ordres, les juges de l’époque se sont montrés d’une rigueur extrême, c’est le moins que l’on puisse dire, quand on compare les jugements appliqués à ces « patriotes » aux jugements signifiés aujourd’hui à de véritables criminels, ennemis de la France, qui se sont battus les armes à la main contre les Français, et non pas contre un chef d’État ou un gouvernement, comme c’était le cas de l’OAS.
Après les accords d’Évian, le 19 mars 1962, le chef de l’État et son gouvernement ont lâché contre eux l’armée française en organisant le blocus du quartier de Bab El Oued, puis en ordonnant la fusillade du 26 mars, massacrant une centaine d’enfants, de femmes et d’hommes innocents et non armés.
Et ils ont ordonné à cette même armée, qui n’avait de française que le nom, de rester l’arme au pied alors que ses uniques ennemis, le FLN et l’ALN, massacraient et enlevaient plusieurs centaines de civils français, y compris femmes et enfants.
Tous ces soi-disant « ennemis de la France », soldats de l’OAS, n’ont plus fait parler d’eux d’une manière criminelle, après leur libération, pas un seul n’a été un récidiviste. Ils se sont battus pour que l’Algérie reste française, ils ont payé cher leur patriotisme.
Est-ce le cas de ces criminels, soi-disant français, qui se sont battus les armes à la main contre la France et qui sont, et seront, libérés au cours des prochains mois et années ? Leur objectif n’était pas de se battre pour leur patrie, la France, mais de l’abattre, la soumettre. Ils n’y réussiront pas par la force et le sang, mais ils continueront à l’assassiner, ils réussiront à la conquérir par la ruse (taqîya), qui est leur arme majeure, et d’y imposer une religion unique, avec ses propres lois (charia) ainsi que leurs valeurs (si l’on peut appeler cela « valeurs ») d’un autre âge, avec pour alliés cette même gauche et extrême gauche qui, déjà, étaient les alliées de ces mêmes islamistes il y a plus d’un demi-siècle.
De Gaulle ne voulait pas que Colombey-les-Deux-Églises, son village français, ne devienne un jour prochain Colombey-les-Deux-Mosquées. S’est-il rendu compte, avant sa disparition, qu’il avait, peut-être, commis une grave erreur stratégique ? J’en doute !
En revanche, il a eu l’honnêteté d’avouer que « Les gens de l’OAS me haïssent parce qu’ils sont aveuglés par leur amour de la France. »
Et il a ajouté :
« Mais si les Français qui soutiennent le FLN me haïssent tout autant, c’est parce qu’ils sont aveuglés par leur haine de la France ».
Ces mêmes Français, qui soutenaient et finançaient le FLN durant la guerre d’Algérie, sont ces mêmes gauchistes qui soutiennent l’islamisme actuellement.