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Pourquoi Zemmour ?

, par  NEMO , popularité : 5%
NJ-Ile de France

Parce que surtout pas les autres, mais pas seulement…

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A quoi ça sert d’élire des présidents dont le seul objectif est d’être présidents… et après ? Prenez Mitterrand. Il voulait être le premier président socialiste de la cinquième République, quitte à s’allier avec le diable communiste (et à l’étouffer). Une fois arrivé, Mitterrand, après avoir donné un os à ronger à ses électeurs en abaissant la retraite à 60 ans, s’est essentiellement occupé à cacher son cancer, à choyer, aux frais de la princesse, fille adultérine et concubine et à fréquenter les bouquinistes des quais de Seine. Chirac, lui, voulait être président de la République depuis qu’il était en couche-culotte. C’était son obsession, sa raison de vivre. Il était prêt à tout pour y arriver, trahisons, mensonges, promesses, reniements, coups de Jarnac, ingratitude…, et une fois au pouvoir, rien. « Il ne faut pas bousculer les Français », c’était son programme. Et ça a duré 12 ans, 12 ans de néant aux crochets de l’État. Puis il y a eu Sarkozy, qui s’était fait élire en proclamant urbi et orbi sa fierté d’être « de droite » à un peuple qui pensait enfin avoir trouvé son champion. Avec lui, on allait voir ce qu’on allait voir… Et on a vu Kouchner, BHL, l’intervention catastrophique en Libye -merci aux deux Bernard-, Fadela Amara, Martin Hirsch, des « amis » qui se gardaient bien de voter pour lui, vous pensez, un homme de droite ! Au point que son fidèle Patrick Devedjian se plaignait d’une « ouverture » qui oubliait les Sarkozistes qui l’avaient porté au pouvoir. Et Hollande, le culbuto, la fraise des bois, ridicule sous la pluie, ridicule à scooter, son titre de gloire, le mariage pour tous. Nous étions au bord de l’abîme, et nous avons fait un grand pas en avant ! Vous me direz qu’il y a eu Charlie ! Je suis Charlie, le fascisme (pardon l’islamisme) ne passera pas, un chef de guerre armé de bougies, de fleurs et de nounours… Macron, aujourd’hui, président des juges et des GAFAM, adulescent capricieux, se fichant de la France comme de sa première maîtresse (d’école). Une constante : nous sommes au fond du trou ? Creusons !

Je le répète : le point commun entre les présidents que je viens de citer, c’est que leur objectif était d’être présidents, qu’ils étaient les meilleurs candidats TV pour remporter l’élection, et qu’ils n’ont pas su quoi faire de leur charge une fois élus. Quant aux candidats déclarés à l’élection de 2022, et ayant une chance de l’emporter, c’est bonnet blanc, blanc bonnet… Pécresse et Bertrand, qui ont quitté avec fracas les LR lorsque Wauquiezr, jugé trop à droite, a été élu à leur tête, proposent un programme que ne renieraient pas un Philippot ou un Asselineau. Croyez-vous que ces champions avérés d’une droite mollassonne, une fois au pouvoir, appliqueraient, même en se pinçant le nez, les mesures « dures » qu’ils promettent ces jours-ci pour obtenir vos suffrages ? N’oubliez-pas que ce sont des « bébés Chirac », lui-même adepte inconditionnel de la formule célèbre d’Henri Queuille : « les promesses n’engagent que ceux qui y croient ».

Zappons la Gauche, PS, écolos et insoumis, dont les chances de victoire aux présidentielles, sauf miracle laïc, sont proches de l’infiniment petit, pour nous concentrer sur le challenger désigné de notre président régnant : Marine le Pen. Marine le Pen, c’est clair, se couperait un bras (même le droit -joke-), si c’était la condition pour être présidente de la République. Au point qu’elle s’est tellement normalisée, pasteurisée, affadie, qu’on ne voit pas très bien ce qui la différencie d’un François Bayrou (c’est dire). Et si elle veut à tout prix être présidente, ce n’est pas pour être la première femme présidente de France, elle s’en bat les flancs, pas pour changer le pays, à quelques détails près, elle le trouve très bien comme ça, mais pour prouver à Jean-Marie Le Pen qu’elle peut faire mieux que lui, et, surtout, surtout, pour faire partie du sérail auquel ni son père, ni elle, n’ont jamais eu accès. Pauvre Marine, qui ne veut pas voir qu’elle est, après son géniteur, le repoussoir qui permet à la « bonne société » de continuer à régner sans partage, en agitant devant une populace terrorisée le spectre d’une l’extrême droite fantasmée dont l’accès au pouvoir, à travers la famille Le Pen, serait pire que l’apocalypse. Marine le Pen ne sera jamais présidente.

Alors, si on veut se débarrasser de tous ceux qui se lavent les mains du naufrage de la France, quel espoir nous reste-t-il, dans le panel des prétendants, sinon Zemmour (ou un clone) ? Pourquoi Zemmour ? Tout simplement parce que lui, contrairement à tous les autres, ne veut pas être président pour être président. Lui veut que ses enfants soient éduqués dans un système scolaire de qualité, qu’ils vivent dans une France digne de son passé, de son Histoire, de ses grands Hommes, une France où le mérite de chacun sera reconnu. Lui veut des Français qui aiment leur pays, qui en sont fiers, qui travaillent à sa grandeur, à son rayonnement. Lui, le juif berbère, aime cent fois plus la France que tous les présidents et candidats que je viens d’énumérer. Lui n’a rien à gagner à être Président, au contraire… Ses adversaires feignent de croire qu’il n’a aucune chance et qu’il va se fracasser ? Je crois exactement le contraire… Et nous aurons tout le temps d’en parler jusqu’aux élections.