L’enfance est le berceau de toute notre vie,
C’est d’elle que renaissent toujours nos envies,
Nos premières amours nous ont marqués au fer
Nous conduisant parfois aux portes de l’enfer.

Nous puisons les ressorts qui se sont délités
Tout au long de ce temps qui nous a emportés
Vers d’autres rives et sous d’autres cieux lointains
Qui dans nos souvenirs se sont pourtant éteints.

Personne n’échappe au vœu de ressourcement
Et l’enfance en nos cœurs jamais ne se dément :
Elle est la source de nos espoirs, de nos rêves,
Le silence des nuits nous y conduit sans trêve.

Mais il nous a fallu en franchir, des obstacles
Et tant d’espoirs trahis par de hideux spectacles,
Des chemins empruntés sourds à de vains rappels,
Tout comme scarifiés par un trop vieux scalpel.

C’est bien dans ces moments de vide sidéral
Que l’enfance renaît du socle viscéral,
Jusqu’à reprendre cette posture fœtale
Comme pour échapper à quelque issue fatale. (2/04/16)