Jamais on ne l’a su, jamais on ne saura
Que le petit Macron a perdu son aura :
Trop vite il est grimpé au haut de l’escabeau,
Il en a chuté en voulant faire le beau.
On l’a bien vu aller et par monts et par vaux,
Distribuant promesses nées de son cerveau :
Elles ont capoté et toutes aussitôt,
Il les a ravalées et toujours in petto.
Poussé dans son élan, il va en trébuchant
Tenter d’arrêter la bronca de contre-chants,
Mais le voilà poussé dans ses retranchements
Et je l’entends parfois alors crier "maman !".
Ce sont les fonctionnaires et les cheminots
Avec lesquels il devra bien jouer piano :
Les grévistes manifestent en caillassant,
Macron se protège en silence assourdissant.
Il est foutu Macron, et devant son miroir
Il contemple l’image de son beau mouroir
Et de sa fatuité y voyant le néant,
Il fermera les yeux, chutant sur son séant. (23/05/2018)