Véritable suicide politique : Manuel Valls, déjà largement largué dans les derniers sondages des élections pour la mairie de Barcelone, tente le « tout pour le tout », obtenir les voix de tous les musulmans de Catalogne, et ils sont nombreux, et pour cela il a lancé une idée de génie : construire une mosquée géante dans le centre de Barcelone !

Lui, l’homme qui ne sait même plus s’il est de gauche ou de droite, l’ex-premier ministre socialiste de la France hollandaise, veut faire « cohabiter » les espagnols avec les musulmans, à l’heure où, justement, les espagnols, qui ont déjà « cohabité » durant 7 siècles avec ces musulmans, souhaitent surtout se débarrasser du plus grand nombre possible, ce qui explique en partie la poussée irréversible du parti VOX, au détriment justement du parti dont Manuel Valls se dit soutenu ‘Ciudadanos », après que les socialistes se soient détournés de lui.

Manuel Valls, déformé sans aucun doute par sa longue vie politique « à la française », estime qu’il est « très important que toutes les religions soient représentées dans l’espace public et il lance cet appel en pleine « semaine sainte », alors que dans tout le pays elle est célébrée avec une ferveur toujours intacte.

Alors que l’imam de Séville a réclamé la « repentance » du Roi d’Espagne, Felipe VI, parce que ses ancêtres ont jeté hors « D’Al-Andalous » les derniers Maures entre la fin du 15e et le début du 17e siècle.

Je ne sais pas si Manuel Valls a déjà choisi le lieu où il souhaite faire construire « sa mosquée géante » mais je lui conseille de choisir une place pas très éloignée de la « Sagrada Familia », pas encore terminée après plus d’un siècle de travaux.

Il est vrai qu’en Catalogne il n’y avait, en 2015, que 256 mosquées et lieux de culte musulman et que, sur ce nombre, une bonne centaine est toujours sous contrôle des « salafistes », qui se livrent à leur propagande guerrière en toute tranquillité alors que, dix années plus tôt, en 2008, il n’y en avait que moins d’une quarantaine et cela dans une Catalogne particulièrement vulnérable au terrorisme islamiste (Logique puisque cette région abrite le plus grand nombre de musulmans de toute l’Espagne).

Le lendemain des élections du 26 mai, Manuel Valls retrouvera le confort luxueux et douillet de sa « nouvelle vie » en Catalogne.

Manuel Carlos Valls-Galfetti pourra réfléchir en toute quiétude à son lourd passé politique, lui qui, né le 13 août 1962 à Barcelone (Car ses parents, déjà installés en France, souhaitaient que leur fils naisse à Barcelone) a bénéficié, comme tant d’autres, de la loi du 20 décembre 1983 qui autorise les récents naturalisés français – depuis moins de dix ans – de briguer un mandat électoral.

Loi qui lui a permis, après qu’il ait été adhérent à l’UNEF, de devenir conseiller de Michel Rocard, d’être initié à la « Franc-maçonnerie » en 1989, au Grand Orient de France, avant de rejoindre, en 1995, la loge « L’Infini maçonnique » (fondée par son ami Alain Bauer), puis maire de la ville d’Evry, député de l’Essonne, ministre de l’Intérieur puis, enfin, premier ministre de François Hollande.

Jugé par ses proches (Il en a encore quelques uns, paraît-il ?) pour « avoir une souplesse idéologique certaine » et l’on ne peut en douter à le voir « sauter » du socialisme au « Macronisme », évitant de très peu le « Sarkozisme » (Puisque celui-ci lui aurait demandé de « travailler » avec le gouvernement de François Fillon, selon ses dires, et qu’il aurait refusé ?).

Ses profondes racines catalanes (son grand-père paternel y avait fondé la banque « Pons I Valls ») l’autorise a créé son propre parti politique, le 28 mars 2019, donc tout récemment, est né le parti « Barcelona pel Canvi » (Barcelone pour le changement) où il affirme que « la « corrida » fait partie de la culture espagnole qu’il a toujours défendue ».

Le changement avec Manuel Valls, ce ne sera certainement pas pour cette fois-ci, ni pour la prochaine, car on peut craindre que, pour Manuel Carlos Valls-Galfetti, ce soit ce coup-ci « l’estocade fatale » !