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Les milliardaires algériens ont-ils financé Emmanuel Macron ?

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Les relations plus que douteuses entretenues entre le président de la république Française, Emmanuel Macron, avec des hommes d’affaires non seulement corrompus mais aujourd’hui incarcérés en Algérie permettent un nouveau regard entre le rapprochement évident affiché par Macron et le clan Bouteflika encore au pouvoir tout récemment.

Souvenons-nous, le 12 mars 2019, alors qu’il se trouvait en voyage officiel à Djibouti, Macron expédiait un tweet de soutien à la jeunesse algérienne dans le cadre de la continuité d’une gouvernance toujours assurée par Bouteflika : « La jeunesse algérienne a su exprimer son espoir de changement avec dignité. La décision du Président Bouteflika ouvre une nouvelle page pour la démocratie algérienne. Nous serons aux côtés des Algériens dans cette période nouvelle, avec amitié et avec respect. »

Parler de démocratie en associant ce terme à Bouteflika fallait tout de même oser le faire. C’était d’une maladresse évidente et dès lors la France, à cause de Macron, s’est faite huée justement par cette jeunesse algérienne qu’il estimait aussi niaise qu’une certaine jeunesse française qui l’avait soutenu tout au long de sa « Marche en avant ».

Mais pouvait-il agir autrement alors que des liens obscurs le retenaient avec certains hommes d’affaires milliardaires, les plus influents du régime Bouteflika ?

Et la question qui peut se poser est : « Quelles étaient la nature exacte de ces liens ? »

Avec Ali Haddad, le patron des patrons, président du FCE (Forum des chefs d’Entreprises), l’équivalent de notre MEDEF, et Issab Rebrab, l’homme le plus riche et le plus corrompu d’Algérie.

Et par quels intermédiaires plus que douteux ces liens ont-ils pu se tisser, et enfin dans quel but ?

C’est au cours de son voyage à Alger, en pleine campagne électorale, les 13 et 14 février 2017, que le candidat « En Marche », qui se trouvait alors dans une situation financière des plus périlleuses, avait su s’attirer les bonnes grâces du clan Bouteflika, et des ministres des affaires étrangères Ramtane Lamamra et de celui de l’industrie, Abdeslam Bouchouareb, en lançant sa lamentable tirade sur « les crimes contre l’humanité commis par la France durant toute la période coloniale ».

Cette tirade n’était certainement pas due au hasard, elle lui a très probablement rapporté gros.

Alors qu’en 2016 il expliquait dans le magazine « Le Point » les nombreux « éléments de civilisation » qui avaient justement accompagnés la colonisation française.

C’est durant ce voyage que Macron a pu rencontrer d’une manière très discrète Ali Haddad, grâce aux recommandations notamment de Yasmina Benguigui, de l’homme d’affaires François Touazi et d’Alexandre Djoubri, dit Alex, tout deux parrainant un autre Alexandre…Benalla qui participait à l’expédition !

Non content de se « fourvoyer » avec Ali Haddad, Macron accepte de dîner avec Issab Rebrab, qu’il connaît bien puisqu’il investissait massivement en France alors que lui-même était secrétaire général adjoint à l’Elysée, puis ministre de l’Industrie de François Hollande, et surtout parce qu’il est l’homme le plus riche d’Algérie et peut-être de tout le Maghreb.

Issab Rebrab est un intime de François Touazi et le groupe CEVITAL, qu’il a fondé, a employé à une époque récente Alexandre Benalla quand celui-ci dirigeait au Maroc la société de sécurité « Velours ».

L’un de ses « hommes de confiance » est un trader franco-algérien du nom de Farid Belkacemi, également ami de Benalla puisqu’il l’a aidé à se reconvertir lorsqu’il a été obligé de quitter l’Elysée, en juillet dernier.

Le président de la République ne cache d’ailleurs pas son amitié avec le milliardaire kabyle, qu’il a reçu à plusieurs reprises et récemment, en janvier 2019, au Château de Versailles lors du sommet « Choose-France ». Une amitié certes mais dont on ignore tous les dessous ?

A Alger, de nombreuses sources en privé, mais sans aucune preuves, imaginent un possible financement de la campagne présidentielle du candidat Macron : vrai ou faux ?

(Source : Le Grand manipulateur : livre de Marc Endeweld)

C’est pour toutes ces raisons que le général Gaïd Salah, qui tient entre ses mains le destin de l’Algérie, se montre très réservé envers la France, mais surtout envers Macron, car il n’apprécie pas tous ces « arrangements » macroniens et ne l’a pas caché au proche entourage du président de la République.

Depuis, mais vous l’avez constaté tout comme moi, Emmanuel Macron se montre plus que discret en commentaires sur la situation en Algérie : les « tweets » se sont tus !

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2019/...