Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

Les illusions perdues de Macron : L’Algérie choisit la Russie.

, popularité : 6%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Le président de la république, Emmanuel Macron, va apprendre à ses dépens que ceux qu’il croit être « ses amis », ou plutôt, ceux dont il souhaiterait être « l’ami » privilégié, le considèrent, malgré les douleurs dorsales redevables à ses « courbettes » repentantes et les ecchymoses aux genoux de ses ministres dues aux génuflexions répétées, comme quantité négligeable et « sont morts de rire » (comme le dit Donald Trump) devant ses « illusions perdues » d’une prochaine et totale collaboration économique entre les deux pays, l’Algérie et la France !

Pour les dirigeants algériens c’est la France qui a besoin de l’Algérie, et non le contraire, pour ses hydrocarbures et, pour son gaz de schiste, produit demain à grande échelle et vendu à la France, qui refuse de l’envisager sur son propre territoire, alors qu’il a permis aux Etats-Unis de retrouver une totale indépendance énergétique et qu’il permettra sans doute à l’Algérie de « refaire fortune », tout au moins à ses dirigeants, sinon à son peuple !

Ce n’est pas avec la France que l’Algérie envisage une « totale coopération économique » mais avec la Russie de Vladimir Poutine, n’en déplaise à notre président.

Alors que le président de la Russie n’a rendu visite qu’une seule fois à l’Algérie, en 2006, contrairement au nôtre.

D’ailleurs, dès l’année suivante (2007) l’Algérie devenait le premier importateur d’armes russes au monde.

Coopération militaire et technique, scientifique, énergétique, industrielle et culturelle, mais également la lutte contre le terrorisme et la radicalisation, la question du Sahara occidental, la situation en Syrie, en Libye et en Palestine (6000 palestiniens vivent en Algérie), etc. l’Algérie et la Russie sont en parfait accord sur tous ces sujets.

L’armée populaire algérienne a été réarmée avec des équipements sophistiqués et modernes « achetés » à la Russie (80% d’armes d’origine russe) : 15 milliards de dollars de missiles anti-aérien S-400, S-300PM et S-300PS et anti-missiles.

13 milliards de dollars de chars, d’avions et même deux sous-marins de classe « Kilo ».

Plus 3 milliards hors contrats d’armement.

La livraison de la totalité des commandes se finalisera avant 2020.

L’Algérie est devenue le troisième client de la Russie, en achat d’équipements militaires, après l’Inde et la Chine.

Lors de la visite, à Alger, du premier ministre russe, Dmitri Medvedev, le 10 octobre 2017, huit accords ont été signés dans les secteurs de l’énergie, des mines, de l’industrie, du transport maritime, des ressources en eau, de la formation et de la santé.

C’est la semaine dernière (18 et 19 février) que le ministre algérien des affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a rencontré son homologue russe, Sergueï Lavrov, afin de finaliser un partenariat sur le nucléaire civil, l’agro-alimentaire, la logistique et la création d’entreprises mixtes avec la Russie.

Cela a été confirmé par le ministre algérien des finances, Abderrahmane Raouya, qui a annoncé la construction d’une centrale, avec réacteur à eau pressurisée, vers 2025 et annoncé que l’Algérie prenait désormais une place de leader parmi les partenaires de la Russie et que les échanges commerciaux doublaient chaque nouvelle année.

Avec Emmanuel Macron c’est « parole..parole…parole… » Comme le chantait Dalida !

Mais n’est-ce pas la toute nouvelle politique africaine d’Emmanuel Macron qui est orientée dans cette direction : S’ouvrir à l’Afrique et « donner » sans rien attendre en retour ?

A l’époque de la « Françafrique », des Jacques Foccard, Christophe Mitterrand, Robert Bourgi, etc. c’était tout bénéfice pour nous…et pour les dirigeants de ces pays, aujourd’hui c’est « tout bénéfice pour eux » et « peau de chagrin » pour nous.

Mais Emmanuel Macron n’a-t-il pas « fait un rêve » : devenir le premier président de la République de l’Union Européenne !

Dès lors la France devenant le cadet de ses soucis, il la confie à « ses guignols », comme les a fort justement baptisé Laurent Wauquiez !

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2018/...