Beaucoup de monde prétend que les variétés récentes de blé sont moins résilientes que les anciennes variétés, qu’elles sont dépendantes des fongicides et des engrais.
Une étude récente casse ce mythe : Wheat myth debunked by a major new study
Rien que la partie Supplementary information regorge de graphiques très intéressants.
Par exemple, ce premier graphique montre au fil des années l’évolution du potentiel de rendement avec ou sans fongicide (phytosanitaires contre les maladies), et avec beaucoup ou peu d’azote.
Le potentiel des variétés progresse aussi bien avec/sans fongicide/azote
https://www.contrepoints.org/2024/0...
Autre exemple :
Ce second graphique montre l’évolution du pourcentage de feuilles non atteintes par l’oïdium et la rouille jaune en l’absence de fongicide.
Oui, les variétés récentes sont moins sujettes aux maladies que les plus anciennes.
https://www.contrepoints.org/2024/0...
Au sujet des maladies, voici les notes d’inscription sur la septoriose des variétés de blé inscrites en France.
Plus c’est élevé, plus c’est tolérant :
https://www.contrepoints.org/2024/0...
Pour les « anglophobiques », une version traduite du premier lien.
Je vous laisse admirer 50 années de progrès génétique des blés européens sur une seule figure :
https://www.contrepoints.org/2024/0...
À la suite d’une remarque de @Alexdre_R , l’étude montre aussi que les variétés sont de plus en plus stables, et permettent de plus en plus d’atteindre leurs potentiels.
« Et le changement climatique ? » me direz-vous…
Là aussi les variétés les plus récentes sont supérieures aux anciennes.
Un peu sur la résistance à la sécheresse (partie A de la figure) mais surtout à mon sens sur la capacité à tolérer des températures élevées (partie B)
L’accès à l’étude complète est disponible sur le tweet du chercheur.