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La salopette-short, arme fatale contre le terrorisme.

, par  NEMO , popularité : 3%
NJ-Ile de France

La solution est là, devant nos yeux, et nous ne la voyons pas, aveuglés que nous sommes par les courbures et les moulures : plutôt que de vigie pirate et d’état d’urgence, ce qu’il nous faut pour vaincre le terrorisme, c’est une armée de filles bien roulées en salopette-short.

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Il y a quelques jours (pas cette semaine, il fait un temps de cochon et de grève), je me baladais, en plein Paris, sous un cagnard méditerranéen qui incitait au demi bien frais. Je passais devant Notre Dame, les yeux rivés au sol pour éviter de marcher dans les déjections canines qui constellent les trottoirs de la Capitale du Monde, lorsque je ne sais quel parfum subtil (et peut-être mon instinct de vieux mâle lubrique) me fit lever la tête, au risque de marcher dedans. Se dirigeait vers moi une jeune femme vêtue à la dernière mode d’une salopette-short dont la partie inférieure rasait le confessionnal, et le buste dessinait un V insolent planté sur un fort joli nombril, le tout monté sur des jambes parfaitement fuselées et des chaussures échasses à damner un sacristain. Lorsque nous nous croisâmes, je me retournai pour vérifier que le côté face (et fesse) n’avait rien à envier au côté pile. Ce qu’un examen appuyé confirma en tout point.

J’allais reprendre mon chemin quand soudain - je vous rappelle que je me trouvais pile sur le parvis de Notre Dame, endroit propice s’il en est à l’interrogation religieuse -, un frisson glacé parcourut mon échine trempée de transpiration : quelle va être la réaction de nos frères musulmans face à cette mode impie et stigmatisante ? Comment permettre à des croyants de vivre une foi pure dans un pays où des filles du démon, hétaïres modernes et blanches, viennent, telles Lucifer devant Jésus dans le désert, les tenter en exhibant devant leur nez des chairs impudiques et offertes au péché ? Mon dieu, implorai-je in petto, montrez-nous le chemin (je ne me permets pas de tutoyer Dieu) du vivre ensemble !

Et c’est là que je crois (ou peut-être ai-je rêvé) que Dieu me parla : « mon fils, me dit-il avec une grande simplicité, il est un vieux dicton que je rappelle souvent à mon collègue Allah : chacun chez soi et cochons et chèvres seront bien gardés. Je ne me sens pas assez omnipotent, et j’ai assez d’emmerdes comme ça sans en ajouter, pour empêcher les françaises (surtout celles qui sont particulièrement bien pourvues anatomiquement, mais aussi les autres, hélas,) de s’habiller comme elles en ont envie. Alors de ce côté-là, rien à faire.
Côté musulmans, ce n’est pas de ma compétence, mais je sais qu’il y a plein de pays où les croyants ne risquent pas d’être offensés par la vue d’une fesse ou d’un sein, d’un pied, d’un doigt ou même d’un cheveu.
Alors, si toutes les jolies (c’est mieux) chrétiennes ou même les pas croyantes (je ne fais pas de différence, contrairement aux cul-bénis qui prétendent m’aimer) se promènent en salopette-short, bon, il y en aura bien quelques unes qui se feront égorger ou violer, mais s’il y en a trop pour toutes les éliminer, au bout d’un moment, les vrais croyants se fatigueront de vivre dans ce pays de stupre et de fornication, et ils foutront le camp d’eux-mêmes, sans que ça vous coûte un sou... Mais attention, je ne t’ai rien dit, d’accord ? »

Ai-je rêvé ? Dieu m’a-t-il vraiment parlé ? Quoi qu’il en soit, quand je croise une de ces jeunes filles en salopette-short, j’ai tendance à remercier Dieu de m’avoir donné la vue, qu’il existe ou pas.