A la suite du voyage de Dhimmi 1er en Algérie, à l’occasion duquel il a osé insulter l’honneur des Pieds-Noirs, de l’armée française et des Harkis, en dénonçant les méfaits de la colonisation et les tortures subies par le peuple algérien (!), certains ont peut-être écrit individuellement d’autres se sont regroupés pour le faire : les deux réactions sont bonnes !
Veuillez prendre connaissance du courrier de notre compatriote, Eric SAFRAS, qui est sur le point d’étre envoyé au personnage précité, au plus tard le 2 janvier 2013.
Je vous invite à "co-signer" cette lettre, MAIS IL FAUT REAGIR VITE !
En ce cas veuillez simplement confirmer votre accord à notre ami Fernand CORTES de CONQUILLA,
par email fcdc chez aliceadsl.fr, qui est chargé d’ajouter vos coordonnées, en tant que co-signataire, au bas du texte d’Eric (voir une partie des co-signataires, sachant que cette liste est partielle puisque nous sommes déjà plus de 150 !).
Merci de votre aimable considération. Bonne fin d’année. Amitiés sincères.
Michel SALANON
Secrétaire Général
Collectif national "NON au 19 mars 1962"
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Monsieur le président,
Vous faites voter la reconnaissance officielle des victimes (musulmanes) qui participaient à une manifestation interdite organisée à l’appel d’une organisation terroriste (le FLN le 17 octobre 1961) mais vous occultez le nombre bien plus important de musulmans opposés au dit FLN (MNA) et de harkis membres des forces de police de la capitale de notre pays assassinés par les mêmes terroristes du FLN.
Vous occultez les victimes chrétiennes de la manifestation du 26 mars 1962 à Alger assassinées par l’armée française simplement parce qu’elles voulaient que les départements français d’Algérie restent français !
Vous allez plus loin : vous faites voter la reconnaissance officielle du 19 mars 1962, date du soi-disant cessez-le-feu en Algérie, mais vous occultez le nombre bien plus important de soldats français, de pieds-noirs et de harkis massacrés après cette date par les mêmes terroristes du FLN, notamment le 5 juillet 1962 à Oran.
Sans parler du million de personnes forcées de prendre la valise pour ne pas subir le cercueil.
Vous allez plus loin : dans votre discours devant les chambres du parlement algérien, vous osez dire « La vérité, elle ne divise pas, elle rassemble. Je vais la dire devant vous. »
Mais alors dites la vérité, monsieur le Président, mais dites toute la vérité :
Vous dites : « Pendant 132 ans, l’Algérie a été soumise à un système profondément injuste et brutal : ce système a un nom, la colonisation … Je reconnais ici les souffrances que cette colonisation a fait subir au peuple algérien. »
Tout d’abord vous confondez colonisation et colonialisme.
1) Le colon n’est pas colonialiste
Le colonialiste est celui qui est en faveur des colonies, le plus souvent parce qu’il y a des intérêts, mais il peut fort bien être un Parisien qui ne quittera jamais Paris, voire même un étranger. Le colon est celui qui se rend dans les colonies, y réside, y travaille, y vit … et y meurt parfois (en 1839, dans le village de Boufarik qui comptait 500 âmes, le choléra a tué 1 habitant sur 3)…
2) Tous les pieds-noirs n’étaient pas des colons … loin s’en faut
La population urbaine comprenait toutes les classes sociales : pêcheurs, ouvriers (jardiniers, maçons, peintres), artisans et commerçants, fonctionnaires de tous grades, instituteurs, soldats de carrière ou du contingent … Seulement 22.000 « colons » (sur une population européenne de 1 million), soit 2%, au 1er novembre 1954
3) Tous les colons ne sont pas de « gros colons »
A côté des grandes exploitations, propriétés de grandes sociétés (Compagnie Algérienne, Compagnie Genevoise) ou de quelques « gros colons », proprement dit, dont beaucoup sont étrangers (Borgeaud est Suisse, Schiaffino Italien) … les petits colons n’ont que 5 à 10 hectares, alors que fin 1961, en métropole, la propriété moyenne est de 7 à 12 hectares.
4) Enfin, même les gros colons ne sont pas forcément de mauvais ou méchants colons
« C’est grâce à la générosité (du baron de Vialar) que l’ambulance (de Boufarik) disposa bien vite d’un personnel important … » et le domaine Borgeaud fera vivre 89 familles européennes et 163 familles musulmanes ainsi que 500 saisonniers (100 millions de salaires en 1953) qui bénéficient tous du logement gratuit, ainsi que l’électricité et le bois de chauffage.
Ensuite, le « peuple algérien » n’existait pas en 1830, et cela est un fait reconnu aussi bien par Abd-el-Kader en 1837 que par Ferhat Abbas en 1936.
Suite à votre discours, Nadja Bouzeghrame, éditorialiste du quotidien El Watan a écrit :
« C’est très important pour les Algériens d’entendre que c’est toute la colonisation qui est en cause, pas seulement l’administration ou l’armée. »
Pourquoi ne dites-vous pas la vérité, que les Européens d’Algérie ont créé de zéro :
une infrastructure de transports (près de 60 000 km de routes goudronnées dont 20 000 km de lignes régulières de transports de voyageurs en autobus, plus de 5 000 km de chemins de fer, 4 ports aux normes internationales et 20 ports secondaires, 5 aéroports de classe internationale et 20 aéroports régionaux),
des usines, de grandes entreprises (Orangina, pâtes Ferrero et Ricci, cigarettes Bastos …)
31 centrales hydroélectriques
des mines (plus de 3.5 millions de tonnes en 1954) : plomb, phosphates …
l’exploitation du gaz et du pétrole (8 millions de tonnes en 1962)
156 hôpitaux de 33 000 lits qui recevaient au minimum 300 000 musulmans par an, 1870 médecins, mais aussi 611 pharmaciens, 449 dentistes, 622 sage-femmes, médecine « coloniale » qui a lutté contre le paludisme, trachome et glaucome, la mortalité infantile …
plusieurs milliers d’écoles qui scolarisaient près de 800 000 musulmans en 1960, les instructeurs (comme mon père à 19 ans) étant à la fois enseignants, écrivains publics, assistants sociaux et même infirmiers-pharmaciens, pour leurs élèves mais aussi pour les parents de ces derniers
la liberté de culte : en 1962, à Constantine, il y a 30 lieux de culte dont 12 mosquées, 11 synagogues, 5 églises catholiques et 2 temples protestants
Les Européens d’Algérie ont aussi développé la pêche et surtout l’agriculture, céréales, primeurs, agrumes … faisant passer les terres cultivées de ½ million d’hectares en 1830 à plus de 10 millions au début des années 1960, notamment en asséchant les marais de la Mitidja et en utilisant les matériels et les méthodes les plus modernes d’exploitation (dry-farming, moissonneuses-batteuses …)
Vous avez dénoncé les massacres de Sétif et Guelma de mai 1945, mais vous ne parlez pas des assassinats des femmes et des enfants français (plus de 100) quelques jours avant et qui ont déclenché ces représailles.
Le général de Gaulle, le 10 mai 1945, a pourtant écrit : « Veuillez transmettre aux familles des victimes de l’agression de Sétif la sympathie du général de Gaulle et du gouvernement tout entier. »
Le Comité Central du PCF du 12 mai 1945 : « Il faut tout de suite châtier rapidement et impitoyablement les organisateurs des troubles, passer par les armes les instigateurs de la révolte et les hommes de main qui ont dirigé l’émeute. »
L’Humanité du 19 mai 1945 : « Il faut immédiatement punir comme ils le méritent les tueurs hitlériens ayant participé aux événements de mai et les chefs pseudo-nationalistes qui ont sciemment essayé de tromper les masses musulmanes. »
Pas plus que vous n’évoquez les massacres de Philippeville et de la mine d’El Halia en août 1955.
Pas plus que vous n’évoquez les attentats à la bombe du FLN :
du 26 janvier 1957 à Alger qui font 5 morts et 40 blessés,
du 10 février 1957 qui font 11 morts et 56 blessés,
du 3 juin 1957 qui font 10 morts, dont 3 enfants, et 92 blessés, la plupart musulmans,
du 9 juin 1957 qui fait 8 morts et 81 blessés (14 seront amputés).
Pas plus que vous n’évoquez le 10 juillet 1960 le mitraillage par le FLN des voitures qui se rendent à la plage du Chenoua et qui fait 14 morts, pour la plupart des jeunes gens, et 8 blessés.
Toutes ces victimes se seraient retournées dans leurs tombes si elles avaient pu entendre votre discours, mais elles auraient été dans l’incapacité de le faire, leurs sépultures ayant été pour la plupart profanées.
Conformément à mon éducation et au respect des fondements de la République, je salue le président de la République.
Eric SAFRAS
Sont co-signataires, les personnes suivantes (NB : liste incomplète, car nous sommes plus de 150 en ce 29 déc. 2012 !)
Alain FERRER, Alain LAINE, Alexandre GALINDO, André SANSANO, André SOLER, Anne-Marie MARCHIONI, Axel GALINDO, Bernard DAUBIGNEY, Charlie BRIEND, Charly CASSAN, Christian MARJADOU, Christian PICHARD, Claude HONDAR, Claudette FONT, Colette GOGNIAT, Elisabeth DUFRESNE, Emile SCHMITT, Fernand CORTES de CONQUILLA, Francis HAMILTON, François SABUCO, Françoise CARDONA, Françoise DENGLOS, Françoise WILS, Geneviève de TERNANT, Geneviève OBERDORFF-LEMMER, Georges BELMONTE, Georges SCHELL, Georget VICHOT, Gérard AVOUSTIN, Gérard NOMDEDEU, Gérard VACKIER, Guy THOMAS, Guy-Noël ALBOUY, Henri PELGRIN, Hervé CUESTA, Hugues-V. SAPPEY, Jacqueline BLANC, Jacques CAMREDON, Jacques DOMON, Jean LACORRE, Jean-Claude PILLON, Jean-Claude ROSSO, Jean-Claude RODRIGUEZ, Jean-Luc CHARLES, Jean-Marc HONDAREYTE, Jean-Michel GRILLOT, Jean-Paul GAVINO, Jean-Pierre BEURNEZ, Jean-Pierre OLLIER, Jean-Yves CHÂTEAUNEUF, Joël DOMINGUEZ, Joël SOUDAY, Jérôme BACHELIER, Louis GAIFFE, Lydie GONZALBEZ, Marcel LIZON, Marie-Louise JAMET, Marie-Thérèse GOSSELIN, Maryline HUBERT, Marylise VEYRE-BENTOT, Maryse-Marcelle LACOMBA, Michel DELENCLOS, Michel LHOMME, Michel LUBRANO, Michel NONDEDEU, Michel SALANON, Michèle LE GALES, Michèle SALVANO, Nicole GERONIMO, Olivier GROS, Patrick STEADMAN, Pierre de BERRANGER, Pierre-Henri LHOMME, Raphaël PASTOR, Raymond GROPAS, Régis GUILLEM, René-Georges LHOMME, Robert PUIG, Roberte DANDURAND, Roger DELBANO, Serge SAISSAC, Simone GAUTIER, Violaine RABOT, Viviane FAUS, Yolande SANCHIS, Yves ARAVIT,
Armand LAVIOS, Bernard COLLET, Charly DURIEZ, François GALINDO, Gérard FAROUDJA, Jean-Louis MIZZI, Jean-louis MERCKEL, Jean-Yves MIZZI, Michel GALINDO, Michel SOLER, Paul COUVIN,
ANFANOMA section de Chalon sur Saöne représentée par Claude PERAN, Droits et Devoirs de Mémoire des Français d’ Algérie représenté par Guy PIERSON