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La France a peur... de ses généraux à la retraite.

, par  NEMO , popularité : 1%
NJ-Ile de France

La Macronerie, assiégée de toute part, comptait sur l’armée « républicaine » pour la défendre jusqu’au sacrifice du dernier soldat. Et voilà que des généraux séditieux menacent d’un « pronunciamiento » - les « gilets jaunes » en pire. Il ne reste plus au gouvernement qu’à s’exiler à Vichy, et au président de demander l’asile à Joe Biden.

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Franchement, ce n’est pas par plaisir sadique (quel faux-cul, Nemo) que je vais être amené à dénigrer une fois de plus notre présidenticule et ses nains, mais avouez que la séquence que nous venons de vivre avec cette tribune dite « des Généraux » - pour la rendre encore plus menaçante, alors qu’elle a été écrite par un capitaine de gendarmerie -, a de quoi conforter le populiste-complotiste-islamophobe que je suis dans la conviction que nous sommes dirigés par une bande de pignoufs, et que les gens qui les ont élu devraient être condamnés à être enfermés une semaine dans une cité du vivre ensemble, ça leur ferait les pieds.

Une précision : le « devoir de réserve » des forces de l’ordre, si souvent exhibé par les médiocres qui nous gouvernent pour exiger d’elles qu’elles obéissent et qu’elles ferment leur « gueule », ce n’est pas du tout ce à quoi ils l’ont réduit : une obéissance passive et aveugle. En réalité, le « devoir de réserve » répond à trois nécessités vitales : sécurité (ne pas dévoiler des informations qui mettraient la Nation en danger), loyauté (envers ses chefs, ses pairs et son pays), efficacité (laisser ses états d’âme au vestiaire lorsqu’on est en opération).

Il ferait beau voir pourquoi les forces armées, qui sont en première ligne pour prendre les mauvais coups, ne pourraient pas s’exprimer sur des sujets qui les concernent au premier chef, quand ils ne remettent pas en cause les principes rappelés ci-dessus, bien au contraire... alors que l’on donne complaisamment la parole à tout ce qui crache sur la France, l’abaisse, la salit, exige tout, et à qui on ne doit rien.

J’ajouterai pour mettre les pendules à l’heure que l’armée et la police ne sont pas les exécuteurs des basses œuvres du gouvernement, mais les serviteurs de la France et des Français, ce qui n’est pas tout-à-fait la même chose... Nos gouvernants feraient bien de s’en imprégner avant de jouer les vierges effarouchées.

Ceci dit, cette tribune serait restée confidentielle s’il n’y avait pas eu... Marine le Pen. Il est certain que la tentative maladroite de la présidente du RN de raccrocher les wagons n’était pas bienvenue, et qu’elle aurait sans doute mieux fait d’en rester à ce qu’elle sait faire de mieux : ne rien dire, ne rien faire et attendre son heure. Sauf que si elle n’avait pas appelé les militaires à rejoindre le RN, personne n’en aurait parlé, pas même Mélenchon, plus ridicule que lui tu meurs, dans le rôle, nouveau pour lui, et à contre-emploi, de dernier rempart de la liberté face aux généraux putschistes.

Bref, sans Marine le Pen, il n’y aurait pas eu la réaction « nucléaire » de nos ministres. J’avoue d’ailleurs qu’ils ont réussi à me surprendre, les nains de Cour, alors que je croyais que ce n’était plus possible... Comment, malgré la noria de communicants qui sont censés leur éviter de dire des conneries, tous, sans exception, ont pu être aussi mauvais. De la ministre des armées, Florence Parly, dont il est faux de prétendre qu’elle ne connait rien à l’armée, elle qui a servi dans le « train » (elle a pantouflé entre autres à la SNCF), prête à faire fusiller tous les signataires qui seraient encore d’active ; la ministre de l’industrie, Agnès Pannier-Runacher, que je croyais plus fine, qui a fait montre d’un mépris d’Ancien Régime en chaussant les généraux de « charentaises », encore heureux qu’elle ait gardé un réflexe « achetez français » et qu’elle ne leur ait pas mis des « tongs » made in Taïwan aux pieds ; tout ce qu’elle mérite, c’est une fessée dans une position que je ne préciserai pas pour ne pas donner prétexte à votre lubricité. Et il y a eu Schiappa, Castex, Dupont la Loi, Darmanin, rivalisant de postures grotesques, singeant de Gaule à la télé le jour du putsch des généraux d’Alger  : des généraux factieux, indignes de porter l’uniforme, ils doivent être jugés, rayés des cadres, ne pas oublier de leur retirer la carte de réduction de la SNCF... petit, petit, petit. Bouquet final, le général Lecointre, chef d’État Major des Armées, dans le rôle du toutou sorti de sa niche pour aboyer, dont on attendait autre chose d’un passé honorable et d’une ascendance aussi prestigieuse que la sienne, qui s’est joint au concert des chacals.

Bon, si nos élites nous accablent tous les jours de leur incompétence, elles ne sont pas pour autant idiotes. Elles se sont rendu compte, devant la réaction des militaires (plus de 25.000 signataires à l’heure où j’écris), et à la parution du sondage qui montrait que les Français soutenaient largement leur armée, que ça sentait le roussi et qu’il était urgent de changer de sujet...
Quand, miracle, est tombée du ciel l’affaire Renaud Muselier. Le drame qui allait faire oublier les généraux. Un président de région LR s’allie AVANT le premier tour des Régionales à l’ennemi LREM. Face à un tel séisme, une tribune qui dénonce la dégringolade de la France ? ça ne vaut même pas un entrefilet en page intérieure de Nice Matin...

P.S. Comme par hasard, le procureur de Paris a rejeté la demande de parlementaires de la France Insoumise de poursuivre les signataires de la tribune.