J’aimerais revivre le temps des crinolines
Les semailles, les ripailles
Ecouter près du feu un air de mandoline
Etre de toutes les batailles
Les chariots avançaient aux confins de l’abîme
Aventure, ouverture
On puisait dans ses forces sans besoin d’autre prime
Que le fruit de sa culture
R. J’aimerais partager cette fièvre
Voir surgir du désert ma rivière
Un point d’eau, aussitôt se dressent les baraques
Et la ville s’encanaille
Le piano déglingué au saloon des arnaques
Joue sa fête et déraille
De l’ardeur du soleil les belles demoiselles
Se protègent d’une ombrelle
De dentelles vêtues et le cœur en chamade
Elles rêvent d’une aubade
D’horizons différents ils sont venus changer
Cette terre désertique
La sueur, les pleurs et le sang qu’ils ont versés
N’ont pas droit au chant épique.
Les colons on bien su remporter la victoire
Par les armes du labeur
Où qu’ils aient essaimé ils ont construit l’histoire
Que récusent les démons de la peur. (6/09/2004)