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LA LIBERTÉ DE PAROLE

, par  Suzanne de Beaumont , popularité : 8%
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LA LIBERTE DE PAROLE

La liberté de parole est un droit CONSTITUTIONNEL, acquis par la révolution.

Pourtant sous Louis XVI, des centaines de pamphlets circulaient, insultant et injuriant le roi et la reine. Les auteurs n’en étaient même pas recherchés, ils étaient connus du peuple, mais ils avaient la parole libre.

Pendant la révolution les pires insultes, les pires injures, les pires grossièretés ont été proférées par l’accusateur public, et ont été écoutées sereinement par tout le peuple. C’était la liberté de parole. Mais cette liberté n’était accordée effectivement qu’aux révolutionnaires, cependant cette liberté a été inscrite dans la Constitution française.

Normalement La Constitution est un ensemble de principes et de coutumes généraux appliqués et vécus par l’ensemble du peuple. Quelques trublions agissent contre ces principes et coutumes.

C’est l’occasion de discussions propres à faire évoluer la société. Il est évident que la société évolue par son propre mouvement. Mais ces évolutions peuvent se faire dans le cadre de la Constitution. Pour être anticonstitutionnel un agissement doit transgresser un des termes de la Constitution ce qui est difficile tant les termes de la Constitution sont généraux.

Il est arrivé que des gens « bien intentionnés » introduisent dans la Constitution le « principe de précaution ». Ce principe de précaution introduisait dans la Constitution une action purement individuelle, contraire à l’esprit général du texte.

On peut être précautionneux mais chacun est libre de ne pas vouloir être précautionneux. Pensez-vous que dans le sport, entre autre, les champions sont précautionneux ou plutôt qu’ils sont risque-tout pour arriver à être le premier dans sa spécialité ? Tous nos champions devraient passer en justice pour avoir transgresser le principe constitutionnel de précaution….

Aujourd’hui on veut introduire dans la Constitution le droit à « l’IVG ». A mon avis, c’est une atteinte au caractère général du texte. Décider de subir une IVG est une décision purement personnelle que personne ne remet en cause.

De plus la Constitution s’applique à tous les citoyens du pays. Il faudra donc faire une Constitution pour les femmes et une autre pour les hommes. Les hommes ne sont pas concernés par l’IVG. Introduire ce droit dans la Constitution revient à scinder les habitants de ce pays en deux groupes différents : LES HOMMES et LES FEMMES.

Madame Sophie Marceau a besoin d’apprendre à réfléchir avant d’exprimer publiquement des avis plus que discutables.

Mais elle a le droit de dire des âneries, cela ne gêne personne. Seules les actions peuvent avoir un effet réel sur la vie des autres.

Aujourd’hui la liberté de parole n’existe plus.

Beaucoup de personnes « bien intentionnées » prétendent que les paroles incitent les gens à commettre des actes répréhensibles. C’est vrai. C’est pourquoi il faut commencer par apprendre aux enfants à réfléchir et non pas à suivre bêtement le premier venu qui parle fort.

Que les journalistes surveillent leurs commentaires, cela fait partie de leur métier. Un journaliste qui proférerait publiquement des injures ou des grossièretés n’aurait pas beaucoup d’influence, mais peut-être une grande audience par des gens ordinaires qui se rient des gauloiseries et des grossièretés.

Aucune chaîne de télévision n’a tenté une telle expérience, c’est peut-être dommage pour la joie des gens qui les écoutent.

La liberté de parole n’est pas l’affaire des juges. Elle est constitutionnelle depuis la Révolution et doit le rester.