Quand un ennui survient, aussitôt en déboule
Une quantité d’autres se mettant en boule
Et nous écrase alors le poids de leur surcharge
Qu’il nous faut tout de même encore prendre en charge.
On doit se battre alors contre toutes les ombres
Qui nous plongent dans une cruelle pénombre :
Notre Administration est peuplée de fantômes
Qui nous étrangleront de leurs crochus atomes.
Trônant en leur fauteuil et derrière un bureau,
Ils manieront la faux en immondes bourreaux,
Mais les étrangers n’auront pas leur préférence,
Et la faux les épargne de leur déshérence.
A Pôle Emploi la courbe ainsi se stabilise :
Il faut bien que François pose encor ses balises,
On le croyait partant avec quelques valises,
Mais sa reconduction, il faut qu’on l’avalise.
Les Français de souche seront mis de côté,
Car au portillon le plein des inadaptés
Doit pouvoir trouver les places du meilleur choix,
Pour que la fatidique courbe ne déchoie. (5/04/16)