Les impostures de nos jours sont si nombreuses qu’on ne sait parfois lesquelles dénoncer.
L’une des plus importantes parmi ces impostures ces dernières décennies reste, cela dit, celle qui parle du réchauffement global censé avoir été provoqué par les activités humaines.
Dès lors que nombre de gouvernements sur la planète usent de cette imposture pour justifier divers délires couteux et liberticides, et dès lors que ces gouvernements ont confie le dossier aux Nations Unies, où le GIEC rémunère des scientifiques aux fins qu’ils se conduisent comme des charlatans corrompus et cherchent pour trouver ce qu’on leur a dit préalablement qu’ils devaient trouver, dès lors aussi que les grands médias rapportent docilement ce que les gouvernements et le GIEC leur demandent de rapporter, les possibilités de dénoncer cette imposture sont minces.
Il peut rester, telle une issue, l’éclat de rire sarcastique. Et c’est avec un éclat de rire de ce genre que j’ai accueilli la nouvelle décrivant le blocage du navire Akademik Chokalsky dans les glaces de l’Antarctique. La version officielle des faits est qu’il s’agissait pour les membres de l’expédition embarqués de reproduire les « expériences » d’un certain Douglas Mawson, explorateur australien, seul survivant d’une tentative de rejoindre le pôle Sud magnétique il y a cent ans. La version réelle est qu’il s’agissait de prouver la fonte des glaces, et de montrer que là où Douglas Mawson avait dû marcher dans le blizzard et survivre en mangeant ses chiens de traineau, des explorateurs du vingt et unième siècle pourraient effectuer une promenade de santé, et avertir ensuite le monde, photos et vidéos à l’appui, de la catastrophe imminente. La catastrophe a été que les glaces se sont avérées ne pas fondre, mais se faire si épaisses, dans un froid si intense, que le navire s’est trouve immobilisé. Trois vaisseaux de secours ont tenté d’intervenir, infructueusement. Un hélicoptère (chinois) a finalement été appelé à la rescousse, et les membres de l’expédition ont pu s’en sortir sains et saufs.
Nul ne sait ce que cette ridicule équipée a coûté. Sans doute fort peu au regard de ce qu’a déjà couté l’imposture du réchauffement global, je sais. Nul ne sait si les membres de l’expédition sont toujours convaincus que les glaces de l’Antarctique fondent, mais je suis certain que s’ils sont bien rémunérés, ils diront que les glaces fondent, et il y aura alors des journalistes pour leur tendre un micro et pour oublier l’Akademik Chokalsky. Ils pourraient même dire que les glaces fondent sans être rémunérés : se sentant coupables de tout le dioxyde de carbone produit par leur sauvetage, ils ont promis de planter des arbres en compensation, et de le faire en proportion du dioxyde de carbone produit. Ils n’ont pas prévu de planter d’arbres pour expier leur propre stupidité, aucun arbre ne peut être planté a cette fin.
L’écologisme avait déjà suscité son lot de cataclysmes, de prêcheurs frelatés, de politiciens ubuesques, de films de série Z, il vient d’entrer dans l’âge du burlesque.
Y aura-t-il encore des messes solennelles pour tenter de donner un second souffle aux protocoles de Kyoto ? C’est possible.
J’espère que les gens qui étaient à bord de l’Akademik Chokalsky seront alors des invités d’honneur. Et j’espère qu’ils parleront de fonte des glaces.
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