Lors d’une opération d’infiltration, dans la nuit du 7 au 8 mai 2014 dans le massif du Tigharghar situé dans la région de Tessalit, au nord du Mali, le sergent Marcel Kalafut du Groupement des commandos parachutistes (GCP) du 2e REP (régiment étranger parachutiste) de Calvi et deux autres militaires ont sauté sur une une mine ou un engin explosif improvisé.
Le véhicule léger dans lequel se trouvaient les soldats patrouillait dans le massif de Tigharghar à 5 km au nord-est de Tessalit lorsqu’un des véhicules P4 a explosé sur une probable mine peu avant minuit.
Les trois soldats ont été rapidement transportés en hélicoptère jusqu’à une équipe médicale présente sur le camp de Tessalit. Grièvement blessé, l’un d’entre eux, le sergent Kalafut, est décédé des suites de ses blessures.
Son corps et les deux blessés plus légers ont été transférés vers Gao en fin de nuit.
Marcel Kalafut, sergent au 2e régiment étranger de parachutistes de Calvi âgé de 26 ans, était en mission d’infiltration et de recherche pour maintenir la pression sur les groupes armés terroristes (GAT), avec une colonne d’éléments extrêmement légers du GCP du 2e REP.
La mort de ce militaire d’origine slovaque, qui s’était engagé dans la Légion étrangère en 2007, porte à huit le nombre de soldats français tués au Mali depuis le lancement le 11 janvier 2013 de l’opération militaire française Serval.
« C’est typique des modes d’actions terroristes » islamistes, a expliqué le colonel Jaron, porte-parole de l’état-major des armées.
« Ils ne sont plus dans la recherche du combat frontal. Par des mines, des IED (engins explosifs improvisés) ou des roquettes, ils cherchent à marquer les esprits en créant un incident. »
RIP sergent Kalafut. Nos pensées vont à sa famille, à ses camarades et à ses proches.
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