Michel Garroté, réd en chef –- Sarkozy allègue qu’on ne pourra jamais le détacher, lui, Sarkozy, du destin de la France. C’est Paris Match, ce jeudi, qui rend compte d’un déjeuner de Sarkozy, le 11 octobre dernier. Sarkozy, ce 11 octobre-là, s’exprime face à une petite vingtaine de patrons. « Je vais vous dire pourquoi je vous en veux », ose leur balancer le goujat Sarkozy. « Aucun d’entre vous ne s’est mobilisé pour défendre mes réformes ».
Donc Sarkozy en veut à une petite vingtaine de patrons.
Egocentrique, Sarkozy revient ensuite sur sa nouvelle vie : « Je suis marié à une belle Italienne, j’ai une fille adorable, je gagne de l’argent et la politique politicienne ne m’intéresse plus », radote Sarkozy, selon Paris Match.
Sarkozy ne dit pas que la politique politicienne ne l’intéresse pas. Il allègue juste qu’elle ne l’intéresse plus. L’Italienne était belle lorsqu’elle était jeune. La fille adorable a sans doute hérité le caractère égocentrique de ses parents et elle est donc, entre autres choses, adorable.
Sarkozy gagne de l’argent avec sa rente d’ex-président, son salaire de membre du Conseil constitutionnel et ses discours passionnants çà et là. Il demeure cependant assez « pauvre » au regard de la fortune de son épouse millionnaire.
Sarkozy ajoute : « Vous ne pourrez jamais me détacher du destin de la France. La politique me fatigue, mais vous n’êtes pas débarrassés de mon intérêt pour la France », insiste Sarkozy.
Nous pouvons toujours et nous pourrons toujours détacher Sarkozy du destin de la France car Sarkozy ne peut pas et ne pourra pas nous en empêcher.
Ce n’est pas la politique qui fatigue Sarkozy. C’est au contraire Sarkozy qui fatigue, qui irrite et qui épuise le monde politique et le monde médiatique.
Nous étions, nous sommes et nous demeurerons débarrassés de l’intérêt présumé de Sarkozy pour la France car Sarkozy ne pouvait pas, ne peut pas et ne pourra pas nous en empêcher.
Si les propos de Sarkozy reproduits par Paris Match sont exacts, alors force est de constater que Sarkozy, non seulement n’a pas changé, mais qu’en plus, son état s’est sérieusement aggravé. Et pour conclure, j’ajoute que dans aucun pays occidental, libre et démocratique, un ancien chef d’Etat n’oserait tenir des propos aussi ridicules et gamins.
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