Avez-vous pris votre abonnement 2024 ? Non ! CLIQUEZ ICI !
Ou alors participez avec un DON


Découvrez des pages au hasard de l’Encyclo ou de Docu PN
A compter du 25 mai 2018, les instructions européennes sur la vie privée et le caractère personnel de vos données s’appliquent. En savoir +..

L’éducation nationale fait dans le nivellement par la diversité

, popularité : 8%
Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

hurt1

L’école en Belgique et France obtiennent de piètres résultats (sauf les établissements pour l’élite bobo gaucho).

Quand un élève sort du primaire sans savoir ni lire ni écrire, ni calculer, ni s’exprimer dans un français correct sans faute de syntaxe, le problème est grave, écrit en substance Jacques d’Eville sur le site belge Le Peuple.

Jacques d’Eville : « Une partie des élèves écrivent phonétiquement. Faites l’essai avec un gosse de 11 ou 12 ans et demandez-lui d’écrire quelques mots comme : psychologique, pugnace, écureuil, œil, polyglotte et politique. Vous serez surpris des résultats.

Il en va de même pour l’enseignement secondaire. Quand un étudiant en terminale est incapable d’expliquer avec clarté ce qu’est la photosynthèse, de situer correctement les pays sur une mappemonde, de pouvoir disserter sur des sujets d’actualités, nous pensons qu’il y a un problème majeur. »

A qui la faute ?

« Les politiques sont les principaux responsables, et certains parents le sont presque tout autant »

Jacques d’Eville : « Les politiques que nous visons sont ceux du nivellement, du rabaissement des standards. En Belgique francophone ce sont pour la plupart des personnalités issues de la mouvance de gauche. Ils ont créé le « rénové », un enseignement des mathématiques qui n’est pas en phase avec les besoins réels, des flous dans l’enseignement de l’histoire pour éviter de heurter les « sensibilités », des méthodologies pseudo-psychologiques à la sauce de la bienpensance, des accommodements divers et variés qui ont abouti à des soupes pédagogiques indigestes et souvent incompréhensibles pour les étudiants.

En France, par exemple, Vincent Peillon s’est acharné à changer les rythmes scolaires. C’est un détournement sournois des priorités. C’est du dogmatisme pur, comme d’ailleurs des tentatives machiavéliques de certains élus de pousser des thèmes inacceptables comme la théorie du genre.

L’ex- Ministre de l’Education nationale française voulait faire croire que les horaires scolaires provoquaient les décrochages scolaires. Une belle excuse pour ne pas prendre à bras le corps les vrais problèmes. »

JPG : je ne crois pas qu’aucun ministre ni aucun président de la France se soit montré, au delà des mots, et depuis quarante ans, désireux de « prendre à bras le corps les vrais problèmes ». Et je ne crois pas que les associations de parents d’élèves, ces parodies de contre pouvoir à la merci de la toute puissante éducation nationale, qui fonctionne par noyautage, copinage et absolutisme, soit intéressé à autre chose qu’au confort des enseignants et au nivellement abrutissant des élèves, destinés à en faire des Français moyens, étrangers à toute ambition d’accomplissement personnel.

Cet article vous a intéressé ? Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz, une fois par jour en fin d’après-midi.

Jacques d’Eville : « Il n’y a presque plus de discipline dans les établissements. Les professeurs ne sont plus respectés. La tolérance zéro au sujet du respect du corps enseignant n’est pas négociable. C’est vrai pour les élèves, mais c’est aussi valable pour certains parents. La culture de l’effort est une notion perdue. Donc : moins de devoirs, moins d’exigences pour les contrôles de connaissances. Il y a parfois des examens ou des appréciations de complaisance. »

Jacques d’Eville : « Une partie des parents ne suivent pas ou peu les enfants et ne les encourage pas à se dépasser (JPG : l’éducation nationale non plus). Ils sont démissionnaires et ils s’opposent parfois violemment à l’enseignant. »

Jacques d’Eville : « Il n’y a plus ou en tout cas, beaucoup moins de vrais manuels scolaires. Tout se passe avec des copies de feuilles volantes. Les professeurs ont moins d’ouvrages de référence à partager avec les étudiants et doivent donc travailler à produire eux-mêmes des matières sur papier. C’est du temps perdu pour tous. Pour nous cela fait vraiment désordre et n’encourage pas les élèves à étudier des bases solides avec méthode » (JPG : le vrai problème ne se situe pas tant dans le nombre que dans la qualité des manuels scolaires, lesquels rivalisent de contre vérités et de bouillies incompréhensible écrites par des auteurs choisis pour leur appartenance aux Partis communiste ou socialiste, et non pour leur haute compétence pédagogique. Ouvrez un livre de maths, et tentez de comprendre ce qui y est écrit)

Jacques d’Eville : « Il n’y a plus de socle commun de valeurs, puisque l’Enseignement est pour le nivellement par la diversité. Les ministres en charge de l’éducation ont confondus volontairement le méli-mélo de fausses valeurs et la diversité des connaissances. Un dernier point, dans une liste non exhaustive. Des matières sont remises en causes par certaines familles. C’est totalement intolérable. C’est entre autre le cas des créationnistes. » JPG : sans parler de la suppression d’une partie de l’histoire pour la remplacer par l’inclusion de faits exotiques à effet communautariste.

Jacques d’Eville : « Si vous regardez les résultats du PISA (Program for International Student Assessement – Programme international pour l’évaluation des étudiants) – Etude 2012. Les pays qui viennent en tête du classement sont pour la plupart asiatiques (la Chine est pour tous les thèmes N°1 du classement). Pourquoi ? Parce que ces pays dispensent un enseignement en concordance avec les points qui chez nous dysfonctionnent. Ces pays appliquent une discipline sans complaisance et les efforts individuels sont récompensés. L’effort est roi. La note de la Belgique n’est pas mirobolante : 15ème du classement (moyenne des thèmes), tandis que la France se retrouve piteusement à la 25ème place. »

Jacques d’Eville : « Conclusion : En France et en Belgique, beaucoup de jeunes entrent dans la vie active sans diplôme. Ils finissent par émarger au chômage. Cela crée évidemment des frustrés qui voteront contre le système en place. Il ne faudra donc pas s’étonner de l’émergence de troubles sociaux majeurs. » 

JPG : ma conclusion : enfants de la guerre, mes parents n’ont pas reçu d’éducation digne de ce nom. Cela ne les a pas empêché de se retrousser les manches et d’accepter tous les boulots qui se présentaient, donc les plus ingrats, les plus difficiles et les moins bien payés. Les parents de mes amis espagnols et portugais parlaient à peine le français. Ils étaient maçons, carreleurs, ils travaillaient le samedi et le dimanche matin en plus de la semaine, afin de donner une meilleure éducation à leurs enfants. Ils ont largement réussi. Les parents de mes copains pied noirs allaient faire les marchés. L’absence de diplôme ne doit pas servir de justification au chômage. C’est l’économie choisie par des politiques inconscients qui crée le chômage.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

lepeuple.be/lecole-en-france-et-en-belgique

Voir en ligne : http://www.dreuz.info/2014/06/leduc...