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L’Homme, une espèce menacée

, par  NEMO , popularité : 6%
NJ-Ile de France

Au train où ça va, l’homme est destiné à remplacer le toutou de madame.

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Il y a une semaine, « le » grand sujet qui affolait les commentateurs accrédités était l’autorisation de la PMA (procréation médicalement assistée). Qu’est-ce que ce gouvernement, pourtant si, tant, tellement en phase avec la modernité, attend pour mettre fin à cette inégalité intolérable et scandaleuse entre les femmes qui « ont » un homme, et celles qui n’en ont pas ? L’enfant est un droit de la femme, c’est nouveau, c’est moderne, ça rapporte de l’argent à tout un tas d’aigrefins, c’est donc un progrès qui va dans le bon sens, et ça ne se discute pas.

Et puis, est tombée, véritable cadeau du ciel (à se demander si Dieu lui-même n’est pas tombé sur la tête), et venant comme toujours des États-Unis, pays de pointe dans la lutte à mort contre les hommes qui aiment les femmes, l’affaire Harvey Weinstein, alias « the pig » (le porc). Dans cette sombre affaire, tout est bon, comme d’ailleurs dans le cochon. Weinstein a une vraie gueule de satyre, la peau constellée de crevasses qu’il pourrait bien devoir à la petite vérole (comme chacun sait maladie que Dieu envoie aux fornicateurs), l’œil porcin du prédateur (le triceratops de Jurassic Parc a exactement le même regard), la corpulence d’un gorille (encore que les gorilles ne seraient dotés, parait-il, que de toutes petites bites, d’à peine 6cm en rut), bref le physique idéal pour un type dont aucune femme ne voudrait, même grassement rémunérée, et qui est bien obligé d’employer la force pour assouvir ses viles pulsions.
Et puis, Weinstein est producteur de cinéma (pour sûr qu’il n’y aurait pas eu tout ce barnum s’il avait été métallo chez Renault). Il vit à Hollywood, est immensément riche, et surtout, surtout, mieux qu’un droit de cuissage, il dispose, de par son métier, du pouvoir de faire ou ne pas faire une carrière.

Pour obtenir un rôle dans un film du « pig », les femmes (jusqu’à plus informé, aucun homme ne s’est plaint du « pig », qui ne serait qu’hétérosexuel, circonstance aggravante) sur lesquelles il avait jeté son dévolu devaient exposer plus ou moins de leur anatomie à la vue du libidineux concupiscent, pendant que ce dernier se secouait frénétiquement le poireau. Pas de quoi fouetter une chatte, ricaneront (en privé, en public il faut se montrer totalement scandalisé) les machos cyniques qui osent encore se moquer du féminisme militant, quand il y a au bout la carotte (jeu de mot facile, je l’avoue) d’un rôle, d’une carrière, la célébrité, l’argent, l’adulation des foules. Et puis, si Weinstein était surnommé « the Pig », c’est bien parce que tout le monde savait, en particulier les filles qui se battaient pour visiter sa chambre d’hôtel…
Et qui aujourd’hui, carrière encalminée, se lancent dans la dénonciation médiatique, pour des raisons pas toujours très claires. Il me semble que s’il y a des femmes (peut-être qu’il n’y en a pas eu une seule) qui seraient fondées à se plaindre, ce sont celles qui, s’étant refusées au gros porc, sont passées à côté d’une carrière que leur talent pouvait leur faire espérer.

On pourrait penser que cette affaire Weinstein est vieille comme le monde, qu’elle ne mérite pas une publicité universelle, que les revendications féministes sont une lubie de femmes mal baisées (excusez pour la trivialité), et que tout cela va finir par se tasser, qu’on en reviendra à un peu de bon sens… et on aurait tort. Le monde vit aujourd’hui une offensive sans précédent d’un féminisme qui, non content d’avoir imposé ses « valeurs » compassionnelles à l’humanité, veut profiter des « progrès » de la science pour se débarrasser de son ennemi mortel, l’homme, harceleur, violeur, dominateur, violent, prédateur, déglingueur du climat et destructeur de la bonne vieille Terre.

L’homme que les femmes ont bien été obligées de « subir » pendant des milliers d’années parce qu’elles avaient besoin de sa semence pour faire des enfants, et dont elles pourront définitivement se passer dans les prochaines années. Quel beau monde ce sera… à moins que l’Islam…