C’est bizarre, il paraît que l’école va mal,
Vallaud s’en aperçoit, tout était si normal !
Mais que faire alors face à ce si grand marasme ?
Poser sur elle encor quelques bons cataplasmes ?
A court d’idées, Vallaud, et tant y va la cruche,
Se pose des questions, ne jouant plus l’autruche :
Il est temps, se dit-elle, de prendre un virage,
Sans se laisser aller à quelque autre mirage.
Et la voilà donc appelant à son secours
Tous ceux qui pourraient lui apporter leur concours
Pour sauver l’école de sa déliquescence
Et elle-même avec de sa triste impuissance.
Et l’on voit défiler Chevènement, Bayrou,
Darcos, Allègre et Lang, quelques autres gourous…
Je n’ai pas vu Jospin, le pauvre décati,
Lui qui de Mitterrand fut le mieux investi.
Elle est remontée loin, la Najat en amont
J’ai pourtant vu Peillon et l’étonnant Hamon…
Mais que retiendra-t-elle en fait comme leçon
Qui pourra éviter une queue de poisson ?
L’austérité d’abord avec la discipline,
La sanction que mérite toute indiscipline,
La casquette au crochet et l’oreille à l’écoute
Des paroles du maître et ce quoi qu’il en coûte ! (16/01/15)