Ils se fait entuber par son âne bâté
Et gueule de plaisir mêlé à la douleur,
Celle-ci augmentant l’autre un peu trop raté,
Le visage changeant en phase et en couleur.
Dans le désert aride ôtant son sarouel,
La relation est faite d’égal à égal :
Ce ne sera pas un acte délictuel,
En interposant le système conjugal.
Mais le trou s’élargit d’un côté plus que l’autre :
L’âne bien plus puissant peut creuser davantage,
Quand de l’autre côté notre très bon apôtre
Ne possède jamais tout autant d’avantages.
Le désert invite aux spectacles permanents
De ces couples qu’abhorre notre chrétienté :
La nature prend le pas sur le consternant,
Fi donc ! Partenaires dans la félicité.
Le désert nous invite aux hallucinations,
La température toute en ébullition…
Le cerveau joue alors une autre partition :
La morale est sauvée d’exécrables fictions ! (1/07/17)