Quand ils n’ont rien à dire, alors les journaleux
Se font interviewer par n’importe qui d’autre,
Regardant leur nombril et à la queue leu leu
Revivent de la Cène un repas des apôtres.
C’est ainsi que je vois Franz-Olivier Giesbert,
Brassant l’air à grands coups de jolis moulinets,
Et comme la culotte du Roi Dagobert
Le regard à l’envers comme un gentil benêt.
Ils n’ont plus rien à dire et donc se gargarisent
De redites dites en un ronflant ronron,
Chacun de pensée vide se singularise
Toujours autour du pot en tournant tout en rond.
Ils ont déjà tout dit et ainsi se répètent
Et l’écho s’amplifie de leur inanité
Et l’auditeur serait condamné à perpète
Si le flot déversé n’était pas arrêté.
Avec eux la télé devient le somnifère
Qui fatalement mène à l’endormissement…
L’intérêt délité, sitôt je me transfère
Sur un bouquin me sauvant de l’hébètement. (12/12/2015)