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J’ai décidé de faire mon coming-out : je suis hétéro et je l’avoue !

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

J’ai décidé de faire mon « Coming-out » et à présent je suis heureux de vivre mon bonheur au grand jour.

J’ai pris cette décision après mure réflexion, et elle n’a pas été facile, mais je suis tellement soulagé. J’avais tellement peur d’être désormais livré à l’hostilité de tous ceux qui ne partagent pas mon « orientation sexuelle ».

J’en avais assez de vivre dans « le mensonge permanent », de subir le regard hostile de tous ceux qui ne sont pas « hétéros », comme moi.

Je vais pouvoir enfin m’afficher avec ma femme, l’embrasser en public, l’enlacer, la prendre dans mes bras en toute liberté et lui « faire l’amour », bien sûr en toute discrétion et non pas devant tout un public que je pourrais pervertir par ma sexualité « hors normalité ».

J’ai la chance de partager ma vie avec une femme, d’avoir pu lui faire comprendre qu’elle me plaisait par quelques compliments, quelques regards et, enfin, quelques caresses et tout cela sans qu’elle porte plainte, sans qu’elle m’attaque en justice pour harcèlement, et je la conserve précieusement car je sais qu’il me serait de plus en plus difficile d’en persuader une autre, dorénavant, de mon intérêt pour son anatomie.

Si vous décidez un jour prochain de devenir producteur, réalisateur ou scénariste d’une série policière télévisée voici quelques conseils que vous auriez tort de négliger si vous souhaitez obtenir les nombreuses subventions attribuées par le CNC (Centre National du Cinéma) où les conseils généraux et départementaux et bénéficier d’un crédit d’impôt, etc.

Mais, en tout premier lieu, cette précaution, indispensable dorénavant : prenez bien soin de ne pas « insérer » dans votre réalisation une scène érotico-sentimentale d’un couple hétérosexuel de « couleur blanche », cela s’est fait mais ne se fait plus, en tous les cas ce n’est plus recommandé.

Voici ce qui est non seulement recommandé et conseillé mais suivi à la lettre pour rester dans « la normalité » actuelle :

1/ La hiérarchie, commissaires, commandants, etc. doit être attribuée à des gens « de couleur » ou à des binationaux nord-africains.

2/ Prévoir toujours un premier suspect du délit ou du crime, également « de couleur » ou binational, qui aura tous les témoignages à charge contre lui mais qui sera toujours innocenté finalement car le coupable sera forcément « un blanc ».

3/ Ne jamais oublier de positionner quelque part dans le scénario un couple de lesbienne, déjà constitué ou qui le devient devant nous.

4/ Si possible également un couple homosexuel en ménage depuis un certain temps ou récemment converti.

5/ A la rigueur, un mec qui n’est pas homo mais se fait embrasser sur la bouche par un homo et, bien entendu, qu’il apprécie. Cela ferait moche s’il n’appréciait pas.

6/ Ne pas oublier « le flic » traumatisé à vie, qui s’est jeté dans l’alcool, qui a perdu épouse et enfants qui l’ont quitté, et tout cela parce qu’il s’est vu dans l’obligation de trucider un truand, un criminel, un assassin, et cela même en état de légitime défense.

C’est le cas dans la récente série « Kepler ». Il tue un truand qui le menaçait de son pistolet et avait l’intention de lui tirer dessus pour l’abattre et le voilà hors circuit et confié à un « psy » (homo) et, comble de malchance, affecté à Calais, ce port livré aux migrants, mineurs ou non, mais tous très sympas, gentils et surtout maltraités, qui souhaitent rejoindre au plus vite l’Angleterre, qui n’en veut pas, mais reste en France, à Calais, où un tas de bénévoles et d’associations subventionnées s’occupent d’eux afin qu’ils se sentent bien et soient protégés contre les « méchants » CRS, policiers, gendarmes et douaniers et, surtout, contre une « minorité » de la population hostile, parce que d’extrême droite évidemment.

7/ Et surtout interdire à tous les flics, femmes ou hommes, de tirer sur des voyous armés, soient en fuite, soient qui les menacent de leurs armes. Ils doivent attendre qu’on leur tire dessus, qu’ils soient blessés, pour pouvoir riposter et peut-être auront-ils la chance que cela ne soit pas considérer comme « une bavure ».

8/ Ne pas omettre d’inclure dans le scénario la séquence érotico-sentimentale où un homme « de couleur » fornique avec une « blanche » ou un « Blanc » qui baise une femme « de couleur ».

C’est encore le cas dans la nouvelle saison de la série « Cain » où l’on nous offre la séquence, totalement inutile pour le scénario, du lieutenant « de couleur » au lit avec le commandant Lucie Delambre.

Tous ces conseils que je vous recommande vous les avez sans doute déjà visionné dans de nombreuses séries policières télévisées : Cassandre, Kepler, Chérif, Duel au Soleil, les Ombres rouges, Léo Mattéï, Section de Recherches, Cain, Bancroft, et j’en oublie.

Ces conseils s’appliquent bien entendu également pour les films de long métrage.

En revanche, par exemple, une série échappe à ces clichés « Les petits meurtres d’Agatha Christie ». Série très agréable, et surtout rafraîchissante, que l’on peut regarder sans états d’âmes !

Il est vrai qu’elle se déroule à une époque déjà bien lointaine où il n’était pas nécessaire de pratiquer le « lavage de cerveaux », où ce n’était pas à l’ordre du jour de manipuler les mentalités et de « formater » les esprits.

A cette époque-là il est vrai également qu’on employait les « images subliminales », celles que notre cerveau enregistrait sans les voir, aujourd’hui il n’est plus nécessaire de les cacher, de les dissimuler, elles sont devenues « la normalité » et c’est « notre normalité » qui est devenue « hors sujet » et, peut-être un prochain jour « subliminale » !

Voir en ligne : http://magoturf.over-blog.com/2019/...