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Idées molles pour sciences dures

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

Une semaine après le second tour des élections départementales et quelques jours après l’élection des présidents, il est frappant de voir les miracles réalisés par la maîtrise de ce qu’on appelle les sciences dures (arithmétique, statistiques, probabilités…).

En redécoupant le territoire, en cassant les repères géographiques, humains et politiques, les experts de la machine à calculer ont trouvé une martingale qui a permis, dans 90% des cas, le triomphe d’un candidat du Système.
Les infographies mises en ligne par les différents chefs de file FN dans les départements, démontrant l’absurdité du mode de scrutin, sont particulièrement frappantes, et certains journalistes ont même reconnu leur “redoutable efficacité”.
Mais le résultat est là, hélas, et les perspectives qui s’en dégagent sont très inquiétantes pour l’avenir de notre pays.

La France est entrée dans une aire de ” grande coalition” où sociaux-démocrates et libéraux-démocrates, déjà d’accord sur presque tout, vont se partager le pouvoir au mépris des principes mêmes de la démocratie représentative.

Cette “grande coalition”à la française innove en garantissant le pouvoir à des forces totalement minoritaires, obligées de créer des majorités improbables.
Alexandre Zinoviev, écrivain et célèbre opposant russe, posait le problème de manière concrète et effroyable en 1999 : “Nous assistons aujourd’hui à l’instauration du totalitarisme démocratique ou, si vous préférez, de la démocratie totalitaire (…) nous vivons dans un monde dominé par une force unique, par une idéologie unique, par un parti unique mondialiste”.

Marine Le Pen en dénonçant, depuis des années, l’ “UMPS” a eu l’intuition de ce projet quasi-tyrannique de forces politiques corrompues, devenues endogames.
En décembre prochain, le scrutin régional sera une nouvelle occasion de faire voler en morceau la coalition des nuls et d’installer des exécutifs régionaux patriotes… Et cela avant le grand rendez-vous de la Présidentielle de 2017.

Il est temps de prouver au système à l’instar d’un Kipling dans “arithmétique sur la frontière” que notre détermination et nos bulletins de votes sont plus forts que leurs formules mathématiques et leurs modélisations.

Arnaud Stephan

Voir en ligne : http://aymericchauprade.com/idees-m...