La topographie de la côte algéroise est caractérisée par la succession à partir du rivage actuel et jusqu’à une altitude de plus de 300 mètres, d’une série de gradins, disposés les uns au-dessus des autres comme les marches d’un escalier. Ces marches interrompent brusquement la continuité des pentes, en général très rapides, qui bordent le littoral algérois.
Cette localité existait déjà à l’époque ottomane, elle faisait partie du fahs (banlieue) d’Alger puisqu’elle était située à l’extérieur des remparts de la Casbah. La Régence d’Alger y avait fait construire plusieurs forts pour surveiller l’entrée Ouest de la ville.
Centre de colonisation, nommé Saint-Eugène en novembre 1845 peu après sa fondation, érigé en commune de plein exercice par arrêté préfectoral du 14 septembre 1870 avec une annexe Pointe-Pescade. Une section administrative urbaine porte son nom.
Dépendant alors de l’agglomération de la Pointe-Pescade, la commune est renommée, par ses habitants, Saint-Eugène pour rendre hommage à l’administrateur civil de la ville d’Alger de 1839 à 1844, le comte Eugène Guyot.
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Jean-Claude ROSSO