C’est Henri DUVEYRIER (1840/1892) qui ouvrit la voie du Sahara à la France. Débarqué à Alger en 1857, c’est un séjour dans la palmeraie de LAGHOUAT qui forgea sa vocation saharienne. Il gagna BISKRA par les pistes du Sud et accompagna ensuite une caravane de Mozabites vers l’oasis de GHARDAÏA, avant de rejoindre EL-GOLEA.
EL-GOLEA, visitée pour la première fois en 1863 par le capitaine Burin de BUISSON venu de GERYVILLE, l’oasis a été annexée en 1873 par le général de GALLIFET et occupée en 1891.
EL-GOLEA aux 300 000 palmiers n’était, à l’arrivée du Capitaine LAMY en 1891, qu’une misérable oasis à l’abandon. Quelques centaines de palmiers s’espaçaient sur une lieue et donnaient ce qu’ils pouvaient.
L’ancienne agglomération était composée de maisons en terre qui rappellent par leur forme et leurs dimensions les tatas du Soudan ; ce sont elles qui ont inspirées les architectes de la cité moderne au temps de la colonisation. Ces derniers avaient en effet entrepris de construire plusieurs bâtiments dont le bureau arabe, la caserne, l’orphelinat des sœurs blanches, le groupe des habitations de l’œuvre de Saint Joseph, l’église, la mosquée et le musée AUGIERAS.
Pendant longtemps le joyau d’EL-GOLEA, l’orgueil de la "perle du désert", fut le lac, un lac artificiel dû à la plus heureuse erreur des techniciens.
Charles Eugène de FOUCAULD, assassiné le 1er décembre 1916 à TAMANRASSET, est enterré à EL-GOLEA
Vous invite à découvrir cette localité du Sud algérien peuplée en 1960 de 14 212 habitants.
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Jean-Claude ROSSO