Le ministère de l’INSTRUCTION PUBLIQUE a été transformé par De Gaulle et ses principaux alliés, les communistes, en ministère de l’EDUCATION NATIONALE.

Donc l’instruction, c’est-à-dire les connaissances, disparaissait derrière l’éducation, c’est-à-dire que l’éducation, rôle majeur des parents, leur échappait et l’état, le politique, remplaçait les parents. Ceux sont les instituteurs et les professeurs qui devaient se charger de l’éducation. Mais dans l’éducation il y a beaucoup plus que l’instruction, il y a la façon de faire sa toilette difficile à enseigner en classe. Il y a bien des actes quotidiens qu’on apprend à faire en famille et pas à l’école.

Donc le publique devenait du national, c’est-à-dire que ce qui était le transfert des connaissances assuré par les plus instruits, devenait du domaine de l’état donc du pouvoir politique. Les instituteurs continuaient à être formés dans les écoles normales aux mains des communistes. La position politique devenait plus importante que le niveau des connaissances. De même pour les professeurs formés dans les universités où le niveau des connaissances des étudiants déclinait de plus en plus.

Les personnes les plus instruites étaient écartées du pouvoir, de l’état, au profit des politiques engagés du bon côté, très instruits ou pas.

Imaginez un ministre qui comme Pompidou parlait en grec ancien avec certains de ses condisciples. Il serait intéressant de connaitre le niveau intellectuel de nos ministres. Leur qualité la plus importante c’est la communication, peu importe ce qu’ils transmettent pourvu qu’ils communiquent adroitement.

Il semble que cette politique a été un fiasco total surtout dans l’enseignement
Voyons dans un autre domaine comment les choses ont évoluées.

Le ministère des SPORTS était en 1936 un sous-secrétariat d’état, c’est-à-dire la dernière préoccupation des français. Mais en 1945 les américains avaient une vision différente des sports. Les sports y étaient enseignés dans les universités et pouvaient déboucher sur des carrières professionnelles intéressantes. Les universités françaises ont commencé à s’occuper des sports. Surtout les sports sont devenus des spectacles très rémunérateurs. Les Harlem Globes Trotter se produisaient dans le monde entier.

En France le foot est devenu le sport le plus suivi, puis le rugby et tous les autres sports.

Dans chaque club on créait une section de formation qui visait à produire le meilleur élément dans chaque sport.

L’ESPRIT SPORTIF a commencé à s’introduire dans la vie courante, c’est-à-dire que partout il fallait que le meilleur gagne.

Le baron de Coubertin à créé les jeux olympiques devenus un évènement mondial où tous les pays du monde y compris les plus petits, même les moins développés, veulent participer et remporter la médaille d’or.

En France il n’y a que l’enseignement qui ne participe pas à cet esprit sportif.

Au contraire, en France, il ne doit pas y avoir de premier en classe au point que bien des élèves surdoués sont tellement brimés qu’ils finissent lamentablement. Il faut l’égalité basée sur le moins doué, on ne peut pas dire le dernier puisque le classement est interdit.

Tant que l’école n’évoluera pas pour redevenir le lieu où sont formés les plus instruits, les plus doués dans leur spécialité, nos meilleurs cerveaux partiront à l’étranger pour y être reconnus et employés à la hauteur de leurs talents.

Heureusement, l’instinct naturel de chaque être vivant le pousse vers le mouvement en avant et surtout pas vers la stagnation. Ainsi il y a quand même en France des talents qui arrivent à percer malgré toutes les règlementations d’état qui le freinent. Pourtant avec l’esprit sportif à l’école, au lieu de l’égalitarisme on aurait dans notre pays beaucoup plus de réussite dans tous les domaines.