Une fois de plus, la Commission européenne vient de bafouer la souveraineté d’un pays membre de l’Union européenne : la Pologne.
Le Président de la Commission, Jean-Claude Juncker, a en effet demandé au gouvernement polonais de ne pas appliquer la loi réformant son Tribunal constitutionnel sous prétexte qu’aucune évaluation préalable de l’indépendance du Tribunal n’avait été effectuée. La Commission tiendra, le 13 janvier prochain, un débat sur « l’État de droit » en Pologne.
C’est désormais une tradition de la Commission que de s’attaquer à tout ce qui se met en travers de ses ambitions fédéralistes, avec comme cible privilégiée, l’État-nation et les peuples européens.
Hier la Hongrie, aujourd’hui la Pologne, demain le Royaume-Uni ou le Danemark ?
Peut-on reprocher à un gouvernement de mettre en œuvre le programme pour lequel il a été élu ? La Commission va t-elle bientôt recommander de supprimer les élections démocratiques ? Comment s’étonner alors de la défiance des peuples à l’encontre d’institutions déconnectées du réel et bien trop technocratiques.
Ancien Président de la Commission, Jacques Delors n’avoua-t-il pas lui-même que « l’Union européenne » était désormais « une construction à allure technocratique » « sous l’égide d’une sorte de despotisme doux et éclairé ». Or ce « despotisme doux et éclairé », les peuples d’Europe n’en veulent manifestement plus !
J’apporte donc mon soutien au gouvernement conservateur Droit et Justice (PIS) ainsi qu’à mes collègues polonais du Parlement européen, lesquels vont se battre, dans les prochains jours, pour faire respecter la volonté de leur peuple.
Photo : Andrzej Duda, Président de la République de Pologne. Crédit : Michał Józefaciuk / Wikimedia (cc)