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Canada : la dérive de Trudeau vers un inquiétant autoritarisme

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.
Après le flop du COVID il leur faut vite trouver autre chose .. Génial l’Ukraine dans laquelle BIDEN fils et père ont beaucoup investi !

Parmi le mèmes les plus populaires d’Internet il y a celui-ci , qui montre qu’on ne veut plus vivre dans ce monde. Avec la situation actuelle au Canada , j’ai cette même réflexion sur mon pays d’origine. J’espère que ce billet ne me vaudra pas une visite de la police, le gel de mes avoirs ou ceux de ma famille…

Non, ce n’est pas une hyperbole. N’en déplaise aux vérificateurs des faits qui scrutent les virgules plutôt que l’idée générale, la Loi sur les mesures d’urgence se rapproche dangereusement de la loi martiale.

Car même si pour l’instant il n’y a pas de plan d’intervention de l’armée, c’est une tendance générale. Notamment : Les banques peuvent, unilatéralement et en toute impunité, geler les avoirs de quiconque est soupçonné de participer ou aider le convoi des camionneurs. Même les transactions en cryptomonnaies devront être signalées. Face à cette menace, les gens se sont rués vers leurs comptes bancaires, qui sont presque tous mystérieusement devenus inaccessibles. Les remorqueurs pourraient être contraints d’intervenir pour déplacer les camions stationnés sur la Colline parlementaire à Ottawa. Une association de remorqueurs du Québec affirme ne pas vouloir le faire à cause de menaces, tandis que leurs collègues de l’Ontario ont pris le parti des manifestants. L’assurance et l’immatriculation des camionneurs pourront être révoquées Certains droits constitutionnels peuvent être supprimés, comme le droit de rassemblement. Il est question de poursuivre jusqu’en enfer quiconque peut être associé aux manifestations.

Débordement verbal et autoritarisme de Trudeau

Comme si copier des mesures devenues banales en Chine ne suffisait pas, voilà aussi que les esprits s’échauffent et les langues se délient.

En plein Parlement, suite au commentaire d’une députée juive, le Premier ministre a affirmé que l’opposition préfère défendre ceux qui brandissent « la croix gammée et le drapeau confédéré. » Les opposants aux restrictions du gouvernement Trudeau ont eux aussi atteint le point Godwin.

Mais la palme du débordement verbal revient une fois de plus aux laquais des médias qui honnissent quiconque ose s’opposer à la sagesse du Dieu État et de la science®. Aux États-Unis notamment, on ne cessait les sottes comparaisons avec « l’insurrection » du 6 janvier en affirmant que le convoi des camionneurs voulait renverser le gouvernement. Aussi la liberté est-elle maintenant une affaire de suprématie blanche.

La révélation de l’identité de ceux ayant fait un don aux camionneurs – qui, curieusement, n’allait pas à l’encontre des standards de Twitter sur le vol de documents – a fait les choux gras des médias qui ont eu l’audace de vouloir interviewer des personnes ayant donné aussi peu que 40 dollars. Une commerçante a même été intimidée alors qu’elle voulait simplement empêcher un camionneur de se les geler à -30°. Une démocrate autrement très woke s’est insurgée de cette intimidation injustifiée.

Un double standard aberrant

Histoire de tourner le fer dans la plaie un peu plus, la réaction tyrannique du gouvernement Trudeau montre son hypocrisie crasse face aux manifestations et au crime.

Il y a deux ans presque jour pour jour, des autochtones mohawk ont bloqué des chemins de fer à l’est de Toronto en soutien à des pairs de Colombie britannique. D’autres Mohawks, à Kahnawake cette fois-ci, ont bloqué un convoi pétrolier en soutien à l’opposition au controversé gazoduc Keystone. Jamais le gouvernement Trudeau n’a mentionné l’usage de la force, il a toujours voulu régler les blocus via le dialogue , même si cela « perturbait l’économie. »

Malheureusement, ces actions étaient prévisibles. Le père de Justin, Pierre Elliott, lors de son rapatriement sournois de la Constitution canadienne, avait inclus une charte des droits et libertés qui incluait des « droits » collectifs pour les autochtones . D’ailleurs, les Mohawks ontariens affirmaient sur leurs pancartes de manifestation que « leur » territoire n’était pas canadien.

Quant au crime, Trudeau a simplement dénoncé du bout des lèvres les nombreux incendies d’églises et de vandalisme de diverses statues. Il a ajouté du même souffle qu’il « comprenait » pourquoi les gens sont si enragés envers une institution « opprimante » – suite à la découverte de fosses communes près de pensionnats autochtones. Toutefois, lesdites fosses communes prédateraient les pensionnats créés au XXe siècle.

De plus, comment ne pas mentionner le double standard patent des médias face aux camionneurs en comparaison avec les émeutes en lien avec Black Lives Matter ? Dans le second cas, on y est allé de toute sorte de contorsions statistiques et de langage purement orwellien pour défendre la casse la plus onéreuse de l’histoire. Des politiciens influents ont même plaidé pour que les gens participent au sociofinancement de la caution d’émeutiers – qui n’a jamais connu de gel des fonds.

Les politiciens américains nous rappellent pourquoi des camionneurs ont commencé leurs manifestations : mettre fin aux mandats et aux obligations de vaccination. Surtout quand on considère que plusieurs d’entre eux ont violé leurs propres mandats ou ont fermé les yeux quand des célébrités l’ont fait. Maintenant, ils veulent adopter la ligne dure contre les camionneurs et les écraser. Il est plutôt ironique de les voir se plaindre de troubles économiques, eux qui perturbent l’activité économique depuis deux ans alors qu’ils avaient promis « deux semaines pour aplanir la courbe. »

Bref, les camionneurs manifestants ont mis en lumière l’hypocrisie crasse des politiciens. Eux qui n’ont rien fait ou presque lors du saccage des villes à l’été 2020 s’orientent vers les tactiques totalitaires à l’encontre de manifestants ne causant aucun dommage ou presque à la propriété.

Certes, leurs blocages du commerce transfrontalier leur a attiré les foudres de tout côté. Et plusieurs rapports anecdotiques suggèrent qu’ils ont fait preuve d’intimidation et ont brandi des symboles haineux. Mais les seuls blessés (morts ?) viennent du côté de leurs opposants ou de la police , et ceux qui brandissent le marteau et la faucille , ou approuvent l’Intifada , le font sans la moindre critique des médias.

Voir en ligne : https://www.contrepoints.org/2022/0...