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Bloc-notes : la politique en crise se mue en mascarade

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Cet article provient d'une source externe à NJ sans autorisation mais à titre d'information.

La politique en crise devient une grande mascarade. Le goût du chef de l’État pour les symboles et les déguisements (en sous-marinier, en pilote de chasse, en sportif handicapé, etc.) est anecdotique dans le bilan des cinq mois de présidence. Voici quelques constatations : la "révolution" promise par Emmanuel Macron perpétue une gestion hors-sol, éloignée de la France profonde (1). Le bouillonnement de la société civile, qui devait guider ses pas, est une arnaque que dévoilent la docilité et la transparence des députés de La République en marche. Le pragmatisme dont il se réclame est contredit par sa vision utopique d’une société postnationale et mondialiste, où la culture française n’est plus qu’une parmi d’autres. La bienveillance, censée être sa marque, a laissé place à une succession d’attaques contre les "pinpins" (sic) et autres "fouteurs de bordel" qui lui résistent. Un homme isolé et cassant, entouré d’une cour de flagorneurs, habite l’Élysée. Le président dit vouloir en finir avec le "monde ancien". Il en est l’enfant prodige.

Ceux qui voient Macron en Bonaparte sont hypnotisés par sa maîtrise du geste et de l’image. Certes, l’explosion des partis doit beaucoup à son intelligence tactique. La réforme du Code du travail a été un beau succès. La profusion des projets peut impressionner. Mais le réformateur n’arrive pas à la cheville de l’illustre modèle. Le chef de l’État inébranlable a déjà reculé trois fois : face à une pétition qui lui demandait de renoncer à un statut spécial pour son épouse ; face aux routiers qui ont obtenu un régime d’exception pour leurs primes, négociables au niveau de la branche et non de l’entreprise ; face aux passions égalitaristes qui pourront satisfaire leur jalousie en rendant possible de surtaxer des biens de luxe, pour faire passer l’exonération de la fortune mobilière. Alors que la dépense publique capte 56 % de la richesse nationale, le budget 2018, examiné depuis mardi par les députés, ne prescrit la suppression que de 1 600 postes de fonctionnaires, soit 0,06 % du total de la fonction publique. L’audace ? Seuls les hagiographes la distinguent.

Écouter Marlène Schiappa, secrétaire d’État, fait comprendre la "modernité" macronienne : un retour au vieux politiquement correct et à la pensée orwellienne (Anne-Marie Le Pourhiet, Le Figaro, mardi).

Voir en ligne : http://blog.lefigaro.fr/rioufol/201...