On les sait très sportifs, nos premiers gouvernants,
L’un ira à Berlin pour voir les Espagnols,
L’autre ira au Mans se déguisant en guignol,
Chacun a sa passion, tous deux tourbillonnant.
Allant de-ci de-là, bien aux frais de l’État,
L’argent est dépensé par eux et sans compter :
Qu’importe puisque les impôts sont augmentés,
Pas de chichi pour eux, c’est toujours la fiesta.
Notre premier ministre applaudit des deux mains
Le Barça gagnera et donc vive l’Espagne !
Le bidochon, lui, est déjà bien en campagne,
Il y va franchement serrer toutes les mains.
Notre pauvre pays croule dans le marasme,
On n’est pas à ça près, avec les immigrés :
Ils vont nous repeupler à l’insu de plein gré
Et pourront satisfaire d’insanes fantasmes.
Le pays se délite en sa déconfiture :
On n’aura plus d’église, on a les minarets…
Et que vive la France sous le couperet
Dans sa nouvelle et si magnifique aventure ! (15/06/15)