La guerre d’Algérie est finie.

**Pour De Gaulle l’ennemi ce n’est plus le FLN et l’ALN mais uniquement l’OAS, et les Français qui veulent que cette terre reste française, contrariant ainsi l’objectif gaullien.

Bilan entre ce 19 mars et le 5 juillet 1962 : plus de 5000 enlèvements, disparitions et assassinats en Algérie perpétrés par le FLN et l’ALN.

Quand c’est nous qui l’attestons on ne nous croit pas !

**Alors prenons notre source sur « Jeune Afrique ». Dans son numéro daté du 9 mars 2014 cet hebdomadaire porte à la connaissance de ses lecteurs le tout récent livre de Raphaëlle Branche « Prisonniers du FLN » édité par Payot.

*Raphaëlle Branche (qui n’a jamais caché de quel côté penchait son idéologie) apporte tout de même la preuve qu’à la date du 19 mars 1962 on comptait 1350 prisonniers (civils et militaires, algériens et français) entre les mains du FLN et de son bras armé l’ALN, et qu’avant cette date on pouvait les estimer à environ 500 civils et 430 militaires.

*Plus de la moitié de ces 2280 prisonniers restent à jamais disparus sans que cela n’inquiètent le moins du monde les gouvernements successifs de la France.

Tout comme ils n’ont jamais non plus réclamé des comptes à L’Algérie indépendante pour les plus de 3000 disparus entre ce 19 mars et le 5 juillet 1962.

Mais bien au contraire, interdit à la Croix Rouge Internationale de s’y intéresser.

**Pour preuve le télégramme très secret, signé Louis JOXE, et daté du 2 avril 1962 :

« Je serais, pour ma part, hostile à une intervention quelconque de la Croix rouge internationale dans tout ce qui concerne les arrestations et détentions d’européens ».

Du 19 mars au 5 juillet 1962 l’armée française est restée l’arme au pied par ordre de De Gaulle sans intervenir (comme c’était son devoir) pour défendre la vie de milliers de Français livrés au massacre sans défense.

Sous les ordres des généraux Ailleret et Katz l’armée française a terminé cette guerre dans le déshonneur le plus total.